Bush appuie le plan de retrait de Sharon
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
George Bush qualifie l'initiative d'Ariel Sharon d'acte historique et courageux. Le premier ministre israélien veut se retirer de la bande de Gaza, mais conserver six colonies en Cisjordanie.
Le premier ministre d'Israël, Ariel Sharon, a obtenu l'appui qu'il est venu chercher auprès du président américain.
George Bush appuie son plan de retrait de la bande de Gaza et le qualifie même d'« historique ».
Il reconnaît aussi implicitement le droit d'Israël à conserver d'importantes colonies en Cisjordanie.
Ariel Sharon propose dans son plan de se retirer de la bande de Gaza et de quatre colonies, les plus petites, de Cisjordanie. Il veut par contre conserver les six colonies importantes, englobées dans le tracé du mur en construction, qui traverse la Cisjordanie.
À propos du mur justement, George Bush estime qu'il doit être temporaire et non permanent. Ariel Sharon a, pour sa part, annoncé qu'il allait en accélérer la construction.
Le président américain a aussi déclaré que les réfugiés palestiniens devaient renoncer à leur droit de retour en Israel, comme le souhaitait Ariel Sharon.
Réactions au plan Sharon
Le Secrétaire général des Nations-unies, Kofi Annan, pense qu'Israël aurait d'abord dû négocier avec les Palestiniens. Il reproche aussi au plan d'Ariel Sharon d'ignorer les résolutions du Conseil de sécurité.
Côté palestinien, les leaders sont furieux. Le premier ministre Ahmed Qoreï a jugé « inacceptables » les déclarations du président américain.
Il a en particulier relevé celle où il affirme qu'il serait irréaliste d'imaginer un retour aux frontières d'avant 1949 dans le cadre d'un accord de paix.
Le chef de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, a pour sa part obtenu que les pays musulmans se réunissent d'urgence pour discuter du plan israélien.