Proche-Orient: un frein à la construction du mur
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Cour suprême israélienne suspend les travaux de la clôture de sécurité, au nord-ouest de Jérusalem, afin d'examiner les appels d'habitants de huit villages palestiniens de Cisjordanie.
Le Cour suprême israélienne a mis un frein dimanche à la construction du mur de sécurité, au nord-ouest de Jérusalem. Le tribunal a ordonné la suspension pour une semaine des travaux afin d'étudier les appels des habitants de huit villages palestiniens de Cisjordanie, qui estiment que ce mur divise leurs terres.
Une trentaine d'habitants israéliens de la localité voisine de Mevasseret Tzion ont également présenté un appel contre la construction du mur dans cette zone.
Jeudi dernier, dans le village de Bidu, l'armée israélienne avait ouvert le feu sur des opposants à la construction de cette clôture de sécurité. Deux manifestants avaient été tués, et 27 autres, blessés. C'était la première fois qu'une manifestation contre le mur faisait des victimes.
Présentée par Israël comme un moyen d'empêcher l'infiltration de kamikazes palestiniens sur son territoire, le mur entre profondément en Cisjordanie en plusieurs endroits afin d'englober les principales colonies israéliennes.
Des localités palestiniennes situées à proximité doivent également, selon le tracé actuel de l'ouvrage, se retrouver ainsi encerclées par cette ligne et coupées du reste de la Cisjordanie.