•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des déclarations-choc de responsables irakiens

Radio-Canada

Saddam Hussein dirigerait la guérilla à partir de l'ouest de l'Irak, selon un chef de tribu proche de l'ex-président. Un officier supérieur irakien déclare, lui, que des armes de destruction massive ont bien été déployées à la veille de la guerre.

L'ancien président irakien Saddam Hussein se trouve à l'ouest de Bagdad d'où il dirige les opérations anti-américaines, a affirmé un chef de tribu impliqué dans la guérilla et fidèle du président déchu.

«Saddam Hussein est en bonne santé et se trouve dans l'ouest de l'Irak. Il dirige les opérations contre les forces américaines», a affirmé cet homme qui s'est présenté comme Abou Mohammad.

La journaliste de l'AFP qui a recueilli ces propos a été présentée samedi à ce responsable par un baassiste qui oeuvre à la formation d'un front politique de soutien à la résistance anti-américaine. Selon lui, lors du mois de jeûne musulman du ramadan, Saddam Hussein a présidé à Ramadi, à 100 km à l'ouest de Bagdad, une réunion «avec des dizaines de cadres du parti Baas» déchu.

Une autre source a confirmé cette réunion secrète. Un baassiste dissident a précisé à l'AFP que la réunion avait eu lieu le 8 novembre, le jour même où le général John Abizaid, chef du Commandement central (Centcom) américain, réunissait dans la même ville les chefs de tribus pour trouver un moyen de mettre un terme aux attaques contre la coalition. Abou Mohammad a révélé avoir rencontré Saddam Hussein et confirmé que ce dernier rendait des visites impromptues aux habitants. «Il ne risque rien dans l'ouest du pays, car les habitants le défendent et ne le trahiront jamais», a-t-il dit.

«Nous n'avons pas établi que Saddam contrôle et commande» ces cellules, a souligné samedi le général Ricardo Sanchez, commandant des forces américaines en Irak, lors de la visite du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld. Les forces américaines ont concentré jusqu'à présent leurs recherches dans la région de Tikrit, ancien fief du président déchu.

Des ADM bel et bien déployées en Irak

Un officier supérieur irakien a, par ailleurs, révélé au Sunday Telegraph que le président irakien déchu Saddam Hussein avait bel et bien déployé des armes de destruction massive (ADM) à l'approche de la guerre, au printemps dernier. Le lieutenant-colonel al-Dabbagh serait d'ailleurs à l'origine de l'information controversée émise par le gouvernement britannique selon laquelle l'Irak était en mesure de déployer des ADM en 45 minutes.

M. al-Dabbagh, qui était responsable d'une unité de défense aérienne dans la zone désertique occidentale de l'Irak, a déclaré à l'hebdomadaire britannique qu'il avait fourni plusieurs rapports sur les plans de guerre de Saddam Hussein dès le début de l'année 2002. Ces plans détaillaient les fournitures en armes des troupes placées en première ligne.

«Oubliez les 45 minutes, on aurait pu utiliser ces armes en une demi-heure», a déclaré l'officier irakien, qui n'a toutefois pas précisé si les têtes de ces armes contenaient des agents chimiques ou bactériologiques. Selon M. al-Dabbagh, ces armes ont été cachées dans des endroits secrets par les fedayines, les milices pro-Saddam, et elles sont encore en Irak.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.