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Blair et Bush main dans la main contre le terrorisme

Radio-Canada

Le premier ministre britannique et Le président américain réaffirment qu'il n'y aura pas de compromis face au terrorisme. Entre temps, des milliers de manifestants protestent contre la visite de G. Bush et la guerre en Irak.

À l'unisson, le premier ministre britannique Tony Blair et le président des États-Unis George W. Bush, ont réitéré jeudi, à Londres, qu'il n'y aurait pas de compromis face au terrorisme.

«Encore une fois, nous devons proclamer que, face au terrorisme, il ne doit pas y avoir de retenue, pas de compromis, pas d'hésitation à confronter cette menace, en l'attaquant où et quand nous le pouvons et en le mettant complètement en échec», ont-ils déclaré.

Les deux alliés ont aussitôt réagi aux attentats qui ont frappé Istanbul jeudi pour réaffirmer que le visage du terrorisme se montrait à nouveau et que les terroristes «haïssent la liberté» et méprisent de façon absolue la vie humaine.

En outre, sur l'épineux sujet de l'Irak, Tony Blair s'est une fois de plus montré particulièrement clair. «Nous resterons jusqu'à ce que le travail soit terminé», a-t-il dit.

Il a poursuivi : «C'est une guerre. Son principal champ de bataille est l'Irak». Nous devons nous assurer que nous gagnons contre le terrorisme mené par des proches de Saddam Hussein, et nous devons le faire car c'est une partie essentielle pour battre le fanatisme et l'extrémisme qui tuent des personnes innocentes partout dans notre monde aujourd'hui».

Au cours de leur rencontre des derniers jours, les deux hommes ont également abordé la lutte contre le SIDA, les armes de destruction massive et le conflit israélo-palestinien.

Sur le dossier de l'acier, M. Bush a indiqué qu'il étudiait toujours le retrait ou non des surtaxes imposées par son administration sur les importations d'acier.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a rejeté en appel la semaine dernière les arguments de Washington, qui présentait ces surtaxes imposées, en mars 2002 pour trois ans, comme étant des mesures de sauvegarde pour un secteur industriel en crise. En cas de refus américain d'obtempérer, l'Union européenne a été autorisée par l'OMC à imposer à son tour des sanctions commerciales contre une série d'importations américaines pour un montant record de 2,2 milliards de dollars.

Les services de sécurité sur les dents

La police et les services de sécurité sont sur les dents à l'occasion de cette visite de M. Bush à Londres, dans la crainte d'attentats et d'actions des opposants à la guerre en Irak.

Quelque 2000 policiers ont été mobilisés sur Whitehall, l'allée des ministères, et de Downing Street, où les antiBushs ont finalement obtenu le droit de défiler. Environ 100 000 personnes sont ainsi attendues jeudi dans la capitale. Le temps fort de cette manifestation devrait être la chute symbolique d'une statue de papier mâché de près de six mètres de haut représentant George W. Bush.

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