•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Ariel Sharon se prononce contre l'expulsion d'Arafat

Radio-Canada

Revenant sur la décision de «se débarrasser» du chef de l'Autorité palestinienne, le premier ministre Ariel Sharon déclare que l'expulser «ne serait pas bon pour Israël».

Le premier ministre israélien s'est prononcé contre l'expulsion du dirigeant palestinien Yasser Arafat dans un entretien publié vendredi par le quotidien Jerusalem Post.

«Nos estimations depuis des années sont que l'expulser ne serait pas bon pour Israël», a déclaré Ariel Sharon, ajoutant que de toute manière «la probabilité de l'expulser sans le blesser est faible, pas seulement à cause de ses gardes de sécurité, mais parce qu'il serait entouré par une chaîne humaine d'Israéliens».

Il revient ainsi sur la décision de principe de «se débarrasser» du président de l'Autorité palestinienne prise le 11 septembre par le cabinet de sécurité israélien, au surlendemain de deux attentats-suicide palestiniens particulièrement sanglants.

Selon le ministre palestinien Saëb Erakat, «les déclarations de Sharon ne signifient pas qu'il s'est rétracté. La décision officielle israélienne de porter atteinte physiquement ou d'expulser le président Arafat a été prise, et Sharon parle uniquement du "timing" de son application et non de l'annulation de la décision», a-t-il déclaré.

Enquête dans la bande de Gaza

D'autre part, une équipe du FBI a rencontré vendredi des responsables palestiniens au point de passage d'Erez, entre Israël et la bande de Gaza, en rapport avec l'enquête sur l'attentat contre un convoi diplomatique américain, qui a coûté la vie à trois gardes de sécurité américains mercredi.

Jeudi déjà, des responsables des services de sécurité palestiniens ont annoncé avoir arrêté quatre militants palestiniens suspects, dont trois font partie des «Comités de la résistance populaire».

Un interlocuteur affirmant parler au nom de ce groupe avait revendiqué l'attaque dans un appel téléphonique. Mais, dans un communiqué, les «Comités de la résistance populaire» avaient ensuite démenti être impliqués dans cet attentat.

Sur le terrain, l'armée israélienne a levé les barrages routiers qui interdisaient la circulation des Palestiniens sur la principale route reliant le nord et le sud de la bande de Gaza. Ces barrages avaient été mis en place le 5 octobre au lendemain d'un attentat-suicide qui a fait 21 morts à Haïfa, dans le nord d'Israël, en plus de la kamikaze palestinienne.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.