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Bush obtient l'appui des pays arabes

Radio-Canada

En Égypte, à l'issue du sommet sur la paix au Proche-Orient, le président des États-Unis s'est engagé à mener à terme le plan de paix israélo-palestinien auquel quatre pays arabes et l'Autorité palestinienne ont donné leur appui.

En Égypte, à l'issue du sommet de Charm el-Cheikh sur la paix au Proche-Orient, le président américain George Bush a réitéré son engagement pour mener à terme le plan de paix israélo-palestinien. Il a même formulé le souhait que les pays arabes s'ouvrent au libre-échange international d'ici une décennie.

Dans leur déclaration formulée par le président égyptien Moubarak, les pays arabes se sont pour leur part engagés à faire «tout leur possible» pour lutter contre les organisations terroristes. Ils ont aussi confirmé leur appui au plan de paix israélo-palestinien, assurant que leurs aides ne seraient destinées qu'à l'Autorité palestinienne.

Au court de ce bref sommet, qui n'aura duré qu'une demi-heure en plus d'un déjeuner de travail, le président américain George Bush a fait part aux dirigeants arabes de sa «vision» d'un État palestinien : «Le monde a besoin d'un État palestinien indépendant et pacifique» a affirmé le président américain en rappelant être «le genre d'homme qui fait ce qu'il dit».

M. Bush a rappelé la responsabilité de chacun dans la mise en oeuvre de cette vision, à commencer par celle du premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, qui doit mettre un terme aux attentats terroristes contre Israël. «Je leur ai parlé et me suis arrangé pour les convaincre» qu'un accord «était la seule solution. Ils sont convaincus en raison des développements internationaux et régionaux», a déclaré mardi le premier ministre palestinien à la chaîne de télévision américaine ABC. «Ils sentent aussi qu'ils ont une responsabilité. Je suis convaincu que nous pouvons avoir un accord via nos négociations».

Le président a également insisté sur la responsabilité d'Israël qui «doit s'attaquer à la question des colonies» et «s'assurer qu'il y a un territoire continu que les Palestiniens peuvent appeler leur patrie». «Nous ne devons pas permettre à quelques personnes, à quelques tueurs, à quelques terroristes de détruire les rêves et les espoirs du plus grand nombre».

Si le plan de paix israélo-palestinien était au centre des discussions, les dirigeants ont aussi abordé la lutte américaine contre le terrorisme, la réforme politique et économique des pays arabes ainsi que la participation de ceux-ci à la reconstruction de l'Irak.

Avec ce sommet en Égypte, George Bush effectuait sa première mission au Moyen-Orient à titre de président des États-Unis. Étaient réunis les chefs d'État de l'Égypte, de l'Arabie Saoudite, de la Jordanie, du Bahrein ainsi que le premier ministre palestinien. En préparation de ce sommet, le secrétaire d'État américain, Colin Powell, avait rencontré lundi à Charm el-Cheikh ses homologues des pays arabes, ainsi que le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne.

Sommet triangulaire à Aqaba, mercredi

Un autre sommet suivra à Aqaba, en Jordanie, mercredi. Pour la première fois, M. Bush rencontrera ensemble le premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, et le chef du gouvernement israélien Ariel Sharon. Les trois hommes discuteront du plan de paix que le gouvernement palestinien a adopté tel quel, alors que le cabinet israélien l'a accepté en émettant des réserves, notamment sur la question du retour des réfugiés.

Un porte-parole israélien a souligné que les parties n'avaient d'ailleurs pas réussi à s'entendre sur une déclaration commune en vue du sommet d'Aqaba à cause de ce point, malgré les efforts soutenus de l'envoyé américain William Burns. Or les Palestiniens refusent de reconnaître l'État hébreu si cette question est éludée de la feuille de route.

Israël montre des signes d'ouverture

L'armée israélienne a commencé à libérer mardi une centaine de détenus palestiniens dans le cadre d'une série de mesures d'allègement promises jeudi dernier par Ariel Sharon.

Ainsi, le doyen des détenus palestiniens, Ahmed Jbarra, âgé de 69 ans, a été libéré pour être reconduit en Cisjordanie. Ce membre du Fatah, la principale composante de l'OLP, avait été condamné en 1976 à la prison à vie pour un attentat commis à Jérusalem-ouest.

La veille, Israël avait relâché Tayssir Khaled, un des proches de Yasser Arafat et membre du comité exécutif de l'OLP et du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), emprisonné depuis six mois. Dès sa sortie de prison, Khaled s'est d'ailleurs empressé de rejoindre le président de l'Autorité palestinienne. Il était le plus haut responsable politique palestinien détenu par Israël.

Le commandant de la région centre d'Israël qui couvre la Cisjordanie, le général Moshé Kaplinsky, a signé quant à lui un ordre d'élargissement pour les détenus administratifs enfermés dans les centres de détention militaires d'Ofer en Cisjordanie et de Ketziot dans le sud d'Israël. Près de 1200 Palestiniens sont actuellement incarcérés par l'armée israélienne.

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