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Vives tensions entre Washington et Caracas

Radio-Canada

Les services de sécurité américains retiennent à l'aéroport JFK le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, qui ne quitte pas New York comme prévu. Le département d'État présente ses excuses.

Les relations diplomatiques entre les États-Unis et le Venezuela ne cessent de se détériorer.

Samedi, les autorités américaines ont retenu le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, à l'aéroport John F. Kennedy de New York. M. Maduro est finalement resté dans la mégapole américaine.

Le ministre vénézuélien a expliqué que l'incident a éclaté lorsqu'il a présenté son passeport diplomatique aux douaniers. Ceux-ci l'auraient insulté, menacé et bousculé lors d'un interrogatoire ayant duré plus d'une heure et demie.

Il a ajouté que les autorités américaines prétendaient qu'un code sur son billet d'avion le désignait comme « presque un terroriste ». Les agents lui auraient confisqué ses papiers d'identité.

M. Maduro a affirmé qu'on l'avait accusé d'avoir participé, en 1992, à une tentative de coup d'État contre le président vénézuélien d'alors, Carlos Andres Perez. Le président actuel, Hugo Chavez, qui était lieutenant colonel de l'armée à l'époque, a soutenu que Nicolas Maduro n'avait pas participé à ce qu'il a appelé une « rébellion patriotique ».

Une version différente

Le département d'État américain a confirmé que l'incident avait eu lieu et a présenté ses excuses au gouvernement vénézuélien. Il a qualifié l'incident de regrettable.

Un responsable a affirmé que les services de sécurité avaient posé des questions à M. Maduro, tout en demandant au département d'État de confirmer son identité. Ils lui ont demandé de passer un deuxième contrôle de sécurité.

Les services de sécurité ont indiqué qu'à la suite de cette seconde vérification, le ministre a décidé de ne pas partir. Le porte-parole du secrétariat américain à la Sécurité intérieure a soutenu qu'il n'y avait aucune preuve que les documents du ministre lui aient été retirés, ou qu'il ait subi un traitement violant les conventions diplomatiques.

M. Maduro était resté à New York après l'assemblée générale des Nations unies pour poursuivre la campagne du Venezuela pour obtenir un siège au Conseil de sécurité.

La présence vénézuélienne à l'ONU a surtout été marquée, cette semaine, par le discours du président Chavez, dans lequel celui-ci a qualifié le président américain George W. Bush de « diable ». Hugo Chavez n'est pas dans les bonnes grâces du gouvernement américain, en raison notamment de ses rapprochements avec le président cubain Fidel Castro et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

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