La protestation prend de l'ampleur
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Entre 30 000 et 40 000 opposants au premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany manifestent dans le calme à Budapest, pour une sixième journée consécutive.
En Hongrie, au moins 30 000 opposants au premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany ont manifesté dans le centre de Budapest, samedi, au sixième jour d'un mouvement de protestation qui gagne de l'ampleur.
Les protestataires se sont de nouveau rassemblés devant le parlement pour réclamer la démission du premier ministre. Dans un enregistrement diffusé la semaine dernière, Gyurcsany a admis que son gouvernement avait menti sur son bilan pour gagner les élections législatives d'avril.
Contrairement aux jours précédents, le rassemblement n'a donné lieu à aucun incident. Certains manifestants appartiennent à des groupes d'extrême droite et l'on craignait des violences.
Dans un bref discours devant le parlement, le vice-président du principal parti d'opposition Fidesz, Pal Schmitt, a appelé les manifestants à s'habiller de blanc pour exprimer leur rejet de la violence. La moitié des manifestants avaient suivi la consigne.
De son côté, le premier ministre Gyurcsany a déclaré qu'il resterait au pouvoir, promettant de mettre en oeuvre des hausses d'impôts et un programme d'austérité budgétaire peu populaires.
Depuis mardi, 150 personnes ont été arrêtées dans les affrontements qui ont éclaté entre la police et les manifestants. Des centaines de personnes ont été blessées et les candidats matériels sont très importants.