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Nouvelle offensive diplomatique de Rice

Radio-Canada

La secrétaire d'État américaine rencontre le premier ministre israélien Ehud Olmert pour la deuxième fois en moins d'une semaine. Israël refuse la trêve humanitaire de 72 heures réclamée par l'ONU.

La secrétaire d'État américaine, Condoleeza Rice, est arrivée samedi en Israël. Il s'agit de la deuxième visite au Proche-Orient de la chef de la diplomatie américaine en moins d'une semaine.

Mme Rice a rencontré le premier ministre israélien Ehud Olmert. Leur entretien a porté sur l'aide humanitaire et le déploiement d'une force internationale au Liban. Selon la radio publique israélienne, il n'a pas été question de calendrier pour l'établissement d'un cessez-le-feu.

Dimanche, la secrétaire d'État américaine doit rencontrer son homologue israélienne, Tzipi Livni, et le ministre de la Défense, Amir Peretz.

Avant d'arriver en Israël, Condoleezza Rice s'était déclarée optimiste, en dépit de l'échec de la Conférence de Rome. Elle prévoyait toute de même une nouvelle ronde de négociations très « intense ».

Washington rejette toujours la possibilité d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Mais le président américain, George W. Bush, a présenté cette visite comme la première étape d'un plan pour tenter de mettre fin au conflit.

Ce plan doit se poursuivre lundi par des discussions du Conseil de sécurité de l'ONU sur le mandat et la composition d'une force internationale qui serait déployée dans le sud du Liban.

Les députés du Hezbollah au Parlement libanais ont donné leur accord à un plan de paix qui comprend le déploiement d'une force d'interposition.

Israël rejette la trêve humanitaire

Au même moment, Israël a rejeté l'idée d'arrêter les combats avec le Hezbollah pendant 72 heures, tel que proposé la veille par le coordinateur des affaires humanitaires de l'ONU, Jan Egeland.

Un porte-parole du gouvernement d'Ehoud Olmert a expliqué la position israélienne par l'ouverture d'« un corridor humanitaire permettant d'entrer au Liban et d'en sortir ».

Un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères a de son côté soutenu que le Hezbollah en profiterait « pour rassembler des civils dans les zones de combats afin de les utiliser comme bouclier humain ». Il a également annoncé qu'un représentant de l'ONU serait présent à partir de dimanche au « centre de secours humanitaire » mis en place par l'armée israélienne, à sa frontière nord, pour organiser l'aide à la population du sud du Liban.

Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a annoncé que la France allait insister auprès de l'État hébreu pour tenter de le faire revenir sur sa décision.

Vendredi, M. Egeland a avancé l'idée d'une trêve pour acheminer des vivres et des médicaments dans la zone de conflit ainsi que pour évacuer « les blessés, les enfants, les personnes âgées et les handicapés qui sont pris entre deux feux au Liban-Sud ». Il a estimé que le conflit avait jusqu'à maintenant fait plus de 600 victimes civiles, dont le tiers seraient des enfants.

Le haut fonctionnaire norvégien vient d'effectuer une mission d'information au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens. M. Egeland a accusé Israël de « violer le droit humanitaire » et le Hezbollah libanais de « lâcheté » pour les souffrances endurées par les civils libanais.

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