Élections législatives

Les 47 millions d'électeurs doivent choisir entre la coalition de centre-droite du premier ministre Silvio Berlusconi, la coalition de centre-gauche, de Romano Prodi et les partis qui ne se sont pas rangés derrière l'une des coalitions.

Les Italiens ont commencé à voter pour choisir leur prochain gouvernement. Le scrutin s'étalera jusqu'à lundi après-midi. Les postes de 630 députés et 315 sénateurs sont en jeu.

Les 47 millions d'électeurs doivent choisir entre la coalition de centre-droite, Maison des libertés, dirigée par le premier ministre Silvio Berlusconi, et la coalition de centre-gauche, l'Union de l'ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi, et quelques autres partis qui ne se sont pas rangés derrière l'une des deux coalitions.

Les derniers sondages, publiés en mars, donnaient une avance de de 3,5 à 5 points à la gauche. Si cette tendance se confirme, ce sera la fin du règne de cinq ans de Silvio Berlusconi, le gouvernement italien le plus durable depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Romado Prodi, qui a dirigé le gouvernement entre 1996 et 1998, ne semble pas susciter un enthousiasme délirant, mais plusieurs électeurs le voient comme un moindre mal comparé à Berlusconi.

Pour la première fois, les Italiens vivant à l'étranger, dont le nombre est estimé à 2,6 millions, peuvent prendre part au vote pour élire 12 députés et six sénateurs. Au Canada, plus de 40 % des Italiens inscrits ont participé au scrutin postal.

En vertu d'une nouvelle loi électorale approuvée l'an dernier, les parlementaires seront tous élus à nouveau au scrutin proportionnel, augmentant ainsi les chances des petites formations de remporter des sièges, mais une « prime à la majorité » est accordée à la coalition gagnante. Les électeurs votent pour un parti et non pour un candidat.

Les formations au sein des coalitions remportent des sièges à la Chambre des députés si elles recueillent au moins 2 % des suffrages et au Sénat si elles obtiennent au moins 3 %.