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Fin de l'occupation de la Sorbonne

Radio-Canada

Les policiers évacuent la prestigieuse université parisienne que des centaines d'étudiants occupaient depuis trois jours pour dénoncer le Contrat de première embauche adopté par le gouvernement.

En France, les forces de l'ordre ont évacué vigourousement samedi matin, à l'aube, l'université de la Sorbonne, après une troisième nuit d'occupation par des étudiants qui réclament le retrait de la nouvelle loi sur le Contrat de première embauche (CPE).

La police a même utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques pour disperser les occupants, qui ont tenté en vain de barricader les lieux avec des chaises et des bureaux.

Les étudiants dénoncent l'instauration par le gouvernement du Contrat de première embauche (CPE), qui permet à un employeur de congédier un travailleur de 26 ans et moins durant les deux premières années de son contrat, sans avoir à fournir de justification.

Selon les estimations, quelque 600 personnes occupaient la prestigieuse université parisienne vendredi soir, mais il n'en restait qu'environ 200 au moment de l'évacuation.

La police a procédé à 11 arrestations. Deux manifestants et 31 membres des forces de l'ordre ont été blessés, a-t-on appris de source policière.

En soirée, certains des manifestants ont arraché les portes donnant accès aux échafaudages de chantier sur la place de la Sorbonne, permettant ainsi à de nouveaux arrivants d'accéder à l'intérieur de l'université par une fenêtre au troisième étage.

Peu après minuit, des étudiants ont lancé divers projectiles en direction des policiers, comme des échelles en aluminium, des extincteurs, des bidons, des chaises et des livres. Des vitrines d'un restaurant McDonald, situé dans le quartier, ont été brisées.

La Sorbonne n'avait pas été occupée depuis le mouvement historique de Mai 1968.

Vendredi, le mouvement de contestation a gagné la moitié des universités. Mardi, 500 000 personnes ont manifesté dans toute la France contre la création de ces contrats pour les jeunes travailleurs, dont ils dénoncent la précarité. Les étudiants sont appuyés par les syndicats et les partis de gauche.

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