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En route vers un gouvernement palestinien

Radio-Canada

Le Hamas entame des négociations avec d'autres mouvements radicaux palestiniens pour former une coalition gouvernementale. Le Djihad islamique a déjà décliné l'offre.

Le Hamas a entamé des consultations en vue de former le prochain gouvernement palestinien, issu des élections du 25 janvier.

Mardi, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, devait charger officiellement de cette tâche Ismaïl Haniyeh, le candidat désigné par le Hamas pour le poste de premier ministre. Ce dernier devrait ensuite disposer de cinq semaines pour former son cabinet, qui devra être approuvé par le Parlement.

Des responsables du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont déjà fait savoir qu'ils accepteraient de faire partie de ce gouvernement. De son côté, le Djihad islamique, l'autre grand mouvement armé, a décliné l'offre du Hamas.

Le mouvement de résistance islamique contrôle 74 des 132 sièges du nouveau Parlement palestinien. Il pourrait gouverner seul, mais souhaite plutôt former une coalition.

M. Haniyeh, 43 ans, est considéré par la plupart des observateurs de la scène politique palestinienne comme un pragmatique favorable à une certaine forme de régularisation du Hamas au sein des institutions politiques existantes.

Ancien chef de cabinet du cheikh Ahmed Yassine, fondateur du Hamas, assassiné par Israël en 2004, Ismaïl Haniyeh observe la ligne de son parti et refuse de reconnaître l'existence même de l'État d'Israël.

L'ONU contre les sanctions israéliennes

Les Nations unies ont dénoncé, dimanche, la décision du gouvernement israélien de geler le transfert mensuel d'environ 57 millions de dollars à l'Autorité palestinienne. Cette somme représente les recettes fiscales et douanières perçues par l'État juif pour le compte du gouvernement palestinien.

Selon le représentant spécial de l'ONU au Proche-Orient, cette sanction, adoptée en réaction à l'arrivée du Hamas au pouvoir, est malvenue et prématurée. Alvaro de Soto rappelle qu'Israël a l'obligation de rétrocéder ces revenus. En outre, il fait valoir que le non-respect de cette obligation risque de renforcer la réticence du futur gouvernement palestinien à honorer les siennes.

Pour sa part, le président de l'Autorité palestinienne a prévenu que les sanctions économiques adoptées par Israël risquaient de plonger le gouvernement dans une grave crise financière.

La somme en question représente environ 30 % du budget de l'Autorité palestinienne. Elle sert notamment à payer plus de 140 000 fonctionnaires, dont 60 000 policiers.

Le cabinet israélien avait aussi appelé la communauté internationale à limiter son aide économique à l'Autorité palestinienne à la seule aide humanitaire, et ce, afin de ne pas financer des « organisations terroristes ».

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