•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Marée humaine en hommage à Tuéni

Radio-Canada

À Beyrouth, des centaines de milliers de Libanais participent aux obsèques du journaliste et député antisyrien Gebrane Tuéni, tué lundi dans un attentat imputé à la Syrie.

Des centaines de milliers de Libanais ont déferlé mercredi dans les rues de Beyrouth pour les obsèques de Gebrane Tuéni.

Ce député et journaliste antisyrien ainsi que deux autres personnes sont morts lundi dans un attentat à la voiture piégée qu'une grande partie de la classe politique libanaise impute aux Syriens. Damas a condamné l'attentat.

Le cercueil du député a d'abord été transporté au Parlement, où plusieurs de ses collègues lui ont rendu hommage. Le cortège s'est ensuite rendu à la grande cathédrale orthodoxe de Beyrouth, en passant devant le journal An Nahar.

Gebrane Tuéni, 48 ans, était le PDG et directeur général de ce quotidien libéral à grand tirage, très critique envers la Syrie.

De nombreuses personnalités ont participé aux funérailles, dont des ministres et des ambassadeurs.

L'armée et la police étaient déployées en force pour ce qui aura été le plus grand rassemblement depuis le 14 mars, lorsque plus de un million de Libanais avaient réclamé le retrait des troupes syriennes à la suite de l'assassinat de l'ex-premier ministre Rafic Hariri.

Vers une nouvelle résolution du Conseil de sécurité

À New York, mardi, la France a fait circuler au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution concernant l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri, tué avec 21 autres personnes dans un attentat à la voiture piégée le 14 février.

Le texte, qui fait suite à une demande du gouvernement libanais, vise à prolonger jusqu'au 15 juin 2006 le mandat de la commission d'enquête dirigée par le juge allemand Detlev Mehlis, qui expire jeudi.

Il prévoit élargir le mandat de cette commission pour englober d'autres assassinats qui ont visé depuis quelques mois des personnalités politiques ou des journalistes antisyriens au Liban.

Le projet tient compte des conclusions du second rapport Mehlis, publié lundi, confirmant « l'implication de responsables syriens et libanais de haut rang » dans l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais. Il réitère l'obligation de Damas de coopérer pleinement à la suite de l'enquête et demande à la commission de faire rapport au Conseil de sécurité tous les deux mois sur les progrès des investigations et de la coopération syrienne.

La Syrie a démenti toute implication dans l'assassinat de Rafic Hariri et a assuré qu'elle coopérait avec la commission de l'ONU, tout en orchestrant une campagne visant à discréditer les enquêteurs. Elle maintient toujours que leur rapport est « politique » et qu'il s'inscrit dans le cadre des pressions exercées contre la Syrie et le Liban.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.