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Al-Zarqaoui renié par les siens

Radio-Canada

La famille jordanienne du chef d'Al-Qaïda en Irak publie une lettre dans les quotidiens d'Amman où elle rejette le terroriste et son action, au moment même où circulent de nouvelles rumeurs sur sa mort.

En Jordanie, la famille d'Abou Moussab al-Zarqaoui, dont son frère et son cousin, se sont publiquement désolidarisés du terroriste, à la suite des attentats d'Amman du 9 novembre qu'il a revendiqués.

Cinquante-sept membres de la famille du lieutenant de Ben Laden en Irak ont fait paraître, dimanche, une déclaration dans les trois principaux journaux jordaniens pour lui dire que leurs liens étaient « rompus [...] jusqu'au jugement dernier ».

« Nous annonçons, et tout le monde en est témoin, que nous [...] n'avons rien à voir avec lui et tout ce qui émane de lui, action, affirmation ou décision », a-t-elle écrit.

La famille s'est aussi adressée au roi Abdallah II, directement menacé de mort par le terroriste dans un enregistrement audio, et lui a renouvelé son allégeance.

« Nous promettons de continuer à rendre hommage à votre trône et à notre précieuse Jordanie [...] nous dénonçons de la façon la plus claire toutes les actions terroristes revendiquées par le dénommé [...]Abou Moussab al-Zarqaoui ».

Al-Zarqaoui, qui a tiré son nom de la ville de Zarqa, à 27 km au nord-est d'Amman, est condamné à mort par contumace dans son pays après l'assassinat en 2002 de Laurence Foley, un Américain travaillant pour une agence de développement humanitaire du gouvernement des États-Unis.

Énième rumeur sur la mort du terroriste

Peu après ce divorce familial, la chaine CNN a brièvement fait état de la mort du chef d'Al-Qaïda en Irak.

Al-Zarqawi se serait trouvé dans un quartier encerclé par les forces américaines à Moussoul, au nord de l'Irak, où un groupe de rebelles a été tué.

La chaîne américaine a très vite retiré l'information, la jugeant elle-même « non crédible ».

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Trent Duffy, qui se trouvait à Pékin avec le président George W. Bush, a lui aussi réagi à la rumeur et a estimé qu'elle était « hautement invraisemblable ».

Al-Qaïda exclut tout dialogue

Au Caire, lors de la réunion préparatoire pour la conférence de réconciliation irakienne de février, le président irakien Jalal Talabani s'est dit prêt à discuter avec les insurgés, si ceux-ci le contactent.

M. Talabani, issu de la minorité kurde, a affirmé qu'il était disposé à « écouter tous les Irakiens, [...] même ceux qui sont des criminels et sont en procès. ». Mais cela ne signifie pas, selon lui, qu'il acceptera n'importe quel point de vue.

Le groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui lui a aussitôt répondu par l'intermédiaire d'un communiqué, difficilement vérifiable, qu'il « n'y aura entre [vous et nous] que le dialogue de l'épée et celui du sang ».

La branche d'Al-Qaïda en Irak va même jusqu'à dire que les participants à la conférence du Caire « se sont placés dans la même tranchée que les Juifs et les Croisés, jusqu'à ce que leurs villes soient devenues des réserves américaines ».

Abou Moussab al-Zarqaoui est l'ennemi public numéro 2 des Américains. Sa tête est mise à prix à 25 millions de dollars pour les attentats et autres enlèvements orchestrés par son organisation en Irak.

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