La CIA à la tête d'un réseau de prisons secrètes
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon le Washington Post, l'agence américaine de renseignement aurait mis sur pied un réseau de prisons secrètes dans au moins huit pays où sont détenus des dizaines de membres présumés d'Al-Qaïda.
La CIA, l'agence américaine de renseignements, dirigerait un réseau de prisons secrètes dans le monde où seraient détenus des dizaines de présumés terroristes du réseau Al-Qaïda, rapporte le Washington Post.
Selon le quotidien, la CIA aurait installé ces prisons baptisées « sites noirs » dans au moins huit pays, dont la Thaïlande, l'Afghanistan et au moins un pays d'Europe de l'Est. Les présumés terroristes détenus dans ces prisons seraient maintenus dans le secret le plus complet et interrogés sans avocat ni recours juridique.
Certaines de ces prisons seraient gérées directement par la CIA alors que d'autres sont placées sous la responsabilité des pays où elles se trouvent.
Ce réseau de prisons secrètes aurait été mis sur pied par les services de renseignement américains après les attentats du 11 septembre 2001. Désignées sous l'appellation de « sites noirs » dans les documents internes de la CIA, l'emplacement et l'existence des ces centres de détentions secrets ne seraient connus que de quelques fonctionnaires, agents et chefs d'État des pays concernés.
Selon des sources au sein de la CIA, citées par le Washington Post, le gouvernement américain aurait créé ce réseau de prisons secrètes dans d'autres pays puisque ce type de détention est illégal et inconstitutionnel aux États-Unis.
En réaction, le gouvernement thaïlandais a vivement démenti avoir autorisé l'ouverture de telles prisons sur son territoire, comme le prétend le Washington Post.