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Procès de Saddam: l'impartialité du tribunal mise en doute

Radio-Canada

L'organisation américaine Human Rights Watch s'inquiète pour l'équité du procès du président irakien déchu Saddam Hussein et de sept de ses proches, qui doit commencer mercredi.

L'organisme Human Rights Watch a adressé aux autorités irakiennes, dimanche, une mise en garde contre toute violation de la loi internationale au procès de Saddam Hussein et de sept de ses lieutenants, qui commencera mercredi.

Les huit hommes seront jugés pour le meurtre, en 1982, de plus de 140 villageois chiites de Doujaïl, au nord de Bagdad.

Inquiète pour l'équité du procès, l'organisation américaine de défense des droits de la personne déplore que la procédure prévue n'exige pas que la culpabilité des accusés soit prouvée au-delà « du doute raisonnable ».

Human Rights Watch souligne également que les diverses factions politiques de l'Irak ne s'entendent pas sur la véritable juridiction du Tribubal spécial irakien mis en place par l'administration américaine.

Selon elle, la procédure doit être équitable et perçue comme telle, ce qui implique de donner les moyens aux accusés de se défendre vigoureusement.

Polémique sur le témoignage d'Aziz

Dans son édition de dimanche, le journal britannique « The Sunday Telegraph » a rapporté que l'ex-vice-premier ministre irakien, Tarek Aziz, aurait accepté de témoigner contre son ancien chef Saddam Hussein lors du procès.

Les principales charges retenues contre lui seraient alors retirées, et il pourrait passer ses vieux jours en exil.

L'information a cependant été démentie par l'avocat de Tarek Aziz. Me Badie Izzat Aref a souligné que la ligne de défense de son client consistait à le dégager de toute responsabilité dans les actes de répression et de répéter qu'il ne faisait qu'exécuter les ordres imposés par Saddam Hussein.

Tarek Aziz est l'un des dirigeants les plus connus de l'ancien régime irakien, au sein duquel il a longtemps servi comme ministre des Affaires étrangères.

Âgé de 69 ans, ce vieux compagnon de l'ancien dictateur irakien s'était rendu aux forces américaines en avril 2003.

 

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