L'assermentation de Michaëlle Jean compromise
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre Paul Martin espère un règlement entre CBC/Radio-Canada et ses employés en lock-out d'ici l'assermentation de la nouvelle gouverneure générale, mais n'entend pas franchir d'éventuels piquets.
Des employés de Radio-Canada/CBC de l'extérieur du Québec et de Moncton, en lock-out depuis plus d'un mois, envisagent de se faire entendre lors de l'assermentation de Michaëlle Jean comme gouverneure générale, le 27 septembre.
Lors d'un point de presse en marge du Sommet mondial de l'ONU, à New York, le premier ministre Paul Martin a déclaré que lui et ses ministres n'avaient pas l'intention de franchir « la ligne de piquetage » si jamais des employés de la société d'État manifestaient devant le Sénat, où doit se dérouler la cérémonie.
Il a souligné qu'il espérait que les deux parties auront conclu une entente d'ici là.
Plus tôt, l'attachée de presse de Mme Jean a fait savoir que la gouverneure générale désignée n'avait pas encore décidé si elle franchirait d'éventuels piquets de ses ex-collègues.
L'ancienne journaliste de Radio-Canada a elle-même vécu un lock-out, au printemps 2002, lors d'un conflit de travail de neuf semaines touchant les 1400 employés de Radio-Canada au Québec et à Moncton.
Ce conflit de travail, qui touche 5500 employés, est le cinquième en six ans à la société d'État et le troisième lock-out à survenir pendant le mandat de Robert Rabinovitch.