Karla Homolka laisse tomber l'injonction
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'ancienne détenue abandonne les démarches judiciaires visant à museler les médias. Elle devait se présenter en cour en septembre pour convaincre le juge d'imposer une injonction aux journalistes pour qu'ils cessent de la traquer.
Karla Homolka retire sa demande en injonction qui visait à museler les médias.
Cette décision la libère de l'obligation de se soumettre au contre-interrogatoire des avocats des médias, qui était prévu à la fin du mois.
« Les procédures sont terminées », a indiqué l'avocat Mark Bantey, qui représente plusieurs médias anglophones.
Les avocats des médias menaçaient de demander au tribunal de rejeter la cause et de présenter à Karla Homolka une note de frais si elle refusait de témoigner lors de l'audition de l'injonction.
À deux reprises, la Cour supérieure du Québec a rejeté la demande d'injonction intentée par Karla Homolka avant sa libération pour interdire aux médias de révéler les détails de sa nouvelle vie.
Si l'ex-détenue considère que son droit à la vie privée n'est pas respecté, elle pourra toujours présenter une nouvelle demande en injonction.
Soumise à une longue liste de conditions restreignant sa liberté, Karla Homolka a été libérée le 4 juillet après avoir purgé une peine de 12 ans d'emprisonnement pour sa participation au viol et au meurtre de deux adolescentes ontariennes, commis en 1993 avec son conjoint de l'époque, Paul Bernardo.