Éducation: une réforme trop ambitieuse?
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La réforme de l'éducation provoque une levée de boucliers de la Fédération des syndicats de l'enseignement du Québec, qui la trouve trop ambitieuse. Les enseignants demandent un report d'un an.
La Fédération des syndicats de l'enseignement du Québec (FSE) demande au ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, de reporter l'implantation de la réforme de l'éducation au secondaire qui doit entrer en vigueur en septembre prochain.
Les enseignants croient qu'il faut d'abord évaluer les effets de l'application de la réforme sur les élèves du primaire avant d'aller de l'avant au niveau secondaire. La présidente de la FSE, Johanne Fortier, déplore la trop grande ambition de la réforme. Celle-ci modifiera notamment les politiques d'évaluation des apprentissages et la composition des programmes.
« On a voulu implanter la réforme dans toutes ses modalités, soutient Mme Fortier. Ce sont tous des changements fondamentaux très importants », a-t-elle déclaré au Réseau de l'information, lundi matin. La FSE réclame une année de grâce, une demande déjà rejetée l'an dernier.
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Mme Fortier ne cache pas que l'implantation de la réforme pourrait avoir des répercussions dans les négociations de la prochaine convention collective avec le gouvernement de Jean Charest. Mais elle souhaite traiter les deux dossiers de façon distincte. « Pour nous, c'est important de traiter cette question-là [la réforme] pour sa valeur pédagogique propre. »