Des Américains veulent faire lever l'embargo sur le boeuf
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un regroupement du secteur américain de la transformation de la viande veut faire lever l'injonction prolongeant la fermeture de la frontière des États-Unis aux bovins canadiens, récemment obtenue par des éleveurs de bétail du Montana.
Un regroupement du secteur américain de la transformation de la viande se rendra en Cour, la semaine prochaine, dans l'espoir de faire lever l'injonction prolongeant la fermeture de la frontière des États-Unis aux bovins canadiens. Cette injonction a été obtenue par des éleveurs de bétail du Montana.
La National Meatpackers Association fait valoir que cette décision, selon laquelle le boeuf canadien présente des risques pour la santé, ne repose sur aucune donnée scientifique.
De plus, elle pousse des usines de transformation de la viande à se retirer des affaires. « Une douzaine d'entreprises que je connais ont déjà réduit le nombre de leurs employés. [...] Toutes celles qui comptaient sur les bovins canadiens fonctionnent à 60 %, 70 % », a affirmé Jeremy Russell, porte-parole de la National Meatpackers Association.
L'injonction obtenu par le groupe des R-CALF United Stockgrowers of America a retardé la réouverture de la frontière des États-Unis au bétail du Canada, qui devait avoir lieu le 7 mars. Aucun boeuf vivant n'est entré aux États-Unis en provenance du Canada depuis près de 22 mois.
