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Fondation Scorpion: les bénévoles demandent des comptes

Radio-Canada

À Québec, des travailleurs qui ont oeuvré bénévolement pour la fondation destinée à venir en aide aux victimes d'un réseau de prostitution juvénile se demandent où sont passés les fonds recueillis par l'organisme.

Des bénévoles de la Fondation Scorpion, mise sur pied il y a un an, à la suite du démantèlement d'un réseau de prostitution juvénile à Québec, se demandent où sont passés les fonds amassés par l'organisation

Dans une entrevue accordée au Journal de Québec, des bénévoles qui ont démissionné en bloc accusent les fondateurs Paule et Philippe Cantin de manquer de transparence.

Ces ex-bénévoles soutiennent qu'on ne leur a jamais expliqué à quoi avaient servi les 120 000 $ récoltés auprès du public de Québec par la Fondation pour venir en aide aux victimes du réseau de prostitution juvénile et faire pression sur les autorités pour que l'enquête soit poursuivie.

Selon l'organisme, il resterait actuellement 40 000 $ dans la caisse de la Fondation Scorpion, le reste de l'argent ayant été consacré à venir en aide aux jeunes victimes du réseau ainsi qu'à leur famille.

Or, certains parents, dont l'enfant a été embrigadé dans ce réseau de prostitution juvénile, déclarent n'avoir reçu à peu près aucune aide financière de la part de la Fondation Scorpion.

Paule Cantin, co-fondatrice du mouvement, affirme avoir toujours été honnête et soutient qu'un bilan financier sera présenté en novembre prochain. En attendant, elle assure que tout l'argent amassé a servi à aider les victimes, que ce soit pour les soutenir psychologiquement ou pour leur assurer une représentation en Cour.

La Fondation Scorpion a vu le jour à l'automne 2003 par un groupe de citoyens de Québec outrés par la découverte d'un vaste réseau de prostitution juvénile dans leur ville et dans lequel trempaient plusieurs personnalités publiques influentes.

Accusant les autorités policières d'avoir étouffé l'enquête, ces citoyens s'étaient regroupés sous la bannière Scorpion, s'inspirant du nom de code de l'enquête policière, pour réclamer la réouverture du dossier, ce à quoi le ministre de la Justice de l'époque s'était opposé, faute de preuves tangibles.

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