La qualité de l'air se détériore au Canada
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon un rapport de l'Institut Fraser, la quantité d'ozone troposphérique, une composante nocive du smog urbain, serait en nette augmentation dans l'ensemble des grandes villes canadiennes.
La qualité de l'air se détériore rapidement au Canada, selon un rapport de l'Institut Fraser. Les recherches de cet Institut indiquent que le taux d'ozone troposphérique, c'est-à-dire celui qu'on trouve dans la basse atmosphère, dépasse la limite sanitaire au Canada.
Une des composantes les plus nocives du smog
Cet ozone est une des composantes les plus nocives du smog urbain, un phénomène environnemental en pleine croissance au pays.
Toujours selon le rapport de l'Institut Fraser, le taux d'ozone troposphérique dépasse en moyenne de 30 % les normes gouvernementales dans les grandes villes canadiennes. L'Institut note également une augmentation du niveau d'ozone de 32,7 % entre 1975 et 2001 dans ces centres urbains.
L'ozone protège la Terre contre les rayons nocifs du soleil lorsqu'il se trouve dans la haute atmosphère. Mais lorsque ce gaz est produit au sol, notamment par la pollution des voitures, il augmente le malaise des personnes asthmatiques, endommage les poumons et peut également endommager le coeur.
L'Institut Fraser souligne toutefois qu'aux États-Unis, où une législation sévère sur la qualité de l'air a été adoptée, les taux d'ozone troposphérique seraient en diminution à plusieurs endroits.