Graves lacunes dans la sécurité au pays
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dans son rapport, la vérificatrice générale Sheila Fraser souligne plusieurs lacunes importantes dans le dispositif de sécurité mis en place au Canada dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.
Dans un rapport dévoilé mardi, la vérificatrice générale Sheila Fraser relève plusieurs lacunes dans les mesures de sécurité mises en place au Canada après les attentats du 11 septembre.
Mme Fraser rappelle qu'après les attentats, Ottawa a voté des crédits de 7,7 milliards de dollars, en cinq ans, pour améliorer la sécurité du pays.
Or, selon elle, le gouvernement a entrepris de dépenser cet argent sans d'abord identifier les menaces qui pèsent réellement sur la sécurité du Canada.
Parmi ses principales constatations:
Culture du secret
Pour Mme Fraser, abstraction faite du manque de ressources, la responsabilité de ces lacunes doit être attribuée à la culture du secret qui prévaut dans les organismes, ministères ou agences, chargés d'appliquer les mesures de sécurité. Selon elle, le gouvernement devra faire preuve d'un réel leadership pour mettre fin à cette culture du secret et amener les organismes à collaborer et à échanger leurs informations.
Dans son budget du 23 mars, le ministre des Finances, Ralph Goodale, a prévu une enveloppe supplémentaire de 605 millions de dollars pour les questions de sécurité. L'argent devrait aller à l'amélioration de la sécurité dans les ports, à la prise d'empreintes digitales et au développement des techniques d'analyse du renseignement de sécurité.