Encore de la bisbille chez les libéraux fédéraux
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La députée fédérale de Laval-Ouest, Raymonde Folco, laisse entendre que des opposants à son investiture dans son comté ont mis sa ligne téléphonique sous écoute pour l'embarrasser.
Il semble y avoir de plus en plus de grogne au sein de l'organisation libérale fédérale. L''intimidation dont a fait l'objet Sheila Copps semble se répéter dans d'autres circonscriptions.
La députée libérale de Laval-Ouest depuis 1997, Raymonde Folco, affirme qu'elle a été victime d'écoute téléphonique à son bureau de circonscription et laisse entendre que la course à l'investiture libérale dans son comté est au centre de l'affaire.
Sans accuser personne, Mme Folco note que cette écoute clandestine survient alors qu'elle est contestée dans son comté et que tous les organisateurs importants de Paul Martin travaillent contre elle.
L'enregistrement d'une conversation téléphonique que la députée Folco a eu à la mi-décembre avec son adjointe politique, au cours de laquelle elle demandait un vote de non-confiance à l'endroit du président de l'association libérale du comté, Jean LynBurner, s'est retrouvé dans les mains de ce dernier.
La cassette contenant l'enregistrement a été remise par deux organisateurs et membres de l'exécutif libéral du comté à Jean LynBurner qui l'ont, par la suite, transmise à Mme Folco.
«C'est un hasard, peut-être, que cet enregistrement fasse surface juste au moment où je suis dans une bataille ardue pour obtenir l'investiture dans mon comté en vue des prochaines élections», a-t-elle affirmé, ajoutant que le Parti libéral refuse de lui préciser une date pour sa convention, alors qu'elle la demande depuis un mois.
La Gendarmerie royale du Canada a jugé qu'il n'y avait pas matière à porter des accusations et a transféré l'enquête à la police de Laval.
