La Légion d'honneur attribuée à un Canadien
Prenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Mohamed Chelali avait aidé à maîtriser un homme armé qui s'apprêtait à tirer sur le président français Jacques Chirac, le 14 juillet 2002, lors du traditionnel défilé de la fête nationale à Paris.
Mohamed Chelali, ce citoyen canadien qui a peut-être sauvé la vie du président français Jacques Chirac le 14 juillet 2002, à Paris, a reçu la Légion d'honneur, vendredi à Vancouver. C'est l'ambassadeur de France au Canada, Philippe Guelluy, qui lui a remis la plus haute distinction française.
En 2002, le jour de la fête nationale de la France, M. Chelali assistait au traditionnel défilé auquel prenait part M. Chirac, lorsqu'il a aperçu un homme brandissant une arme en direction du président. Avec un spectateur portugais, il a immobilisé l'homme, Maxime Brunerie, pour ensuite enlever le chargeur de son arme.
«Il arrive que l'on pose des gestes sans s'attendre à recevoir quelque chose en retour», a déclaré Mohamed Chelali après avoir reçu sa médaille. Âgé de 46 ans, M. Chelali est professeur de technologies de l'information dans un établissement scolaire privé de White Rock, en Colombie-Britannique.
Né en Algérie, il a ensuite vécu en France avant de venir s'établir au Canada avec sa femme et ses enfants. La Légion d'honneur lui est apparue comme un signe de réconciliation, alors qu'il dit avoir été victime de racisme en France.
Au mois d'août, Mohamed Chelali avait déjà reçu la Médaille de la bravoure du Canada, décernée par le gouverneur général, alors qu'en janvier, la France l'avait fait Chevalier, le premier des cinq grades de l'Ordre de la Légion d'honneur.