Prix du boeuf: les Québécois n'auraient pas été lésés
Prenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un groupe de travail conclut que, contrairement à ce que croient les Québécois, les transformateurs et les chaînes de supermarché n'ont pas abusé des consommateurs durant la crise de la vache folle.
Les Québécois n'ont pas été lésés lorsqu'ils ont acheté du boeuf au plus fort de la crise de la vache folle à la fin du mois de mai. C'est la conclusion à laquelle en arrive un groupe de travail chargé d'enquêter sur les prix durant cette crise.
Le groupe de travail de trois personnes a été mandaté par la ministre de l'Agriculture, Françoise Gauthier, pour examiner le prix du boeuf au Québec au plus fort de la crise, du 20 mai au 20 août.
Les experts concluent que les consommateurs n'ont pas été lésés. Selon eux, les transformateurs et les chaînes de supermarché n'ont pas abusé des consommateurs québécois.
Le groupe conclut même que les consommateurs québécois ont pu profiter de meilleurs prix que ceux en vigueur en Ontario et en Alberta. Le boeuf haché maigre est le seul produit que les Québécois ont peut-être payé un peu plus cher que les Ontariens ou les Albertains.
La ministre de l'Agriculture voit dans les conclusions des experts la preuve que la perception des Québécois, à l'effet qu'ils payaient le boeuf plus cher qu'ailleurs au Canada, était fausse.
Véronique Lessard a plus de détails
