Jean Charest veut accroître la part du secteur privé
Prenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au terme de son voyage de trois jours à New York, le premier ministre Jean Charest s'engage auprès des investisseurs américains à ne pas faire obstacle au secteur privé.
Le premier ministre Jean Charest a promis, vendredi, aux investisseurs américains de leur ouvrir toute grande la porte du Québec, en faisant en sorte que l'État ne soit pas un obstacle au secteur privé.
«Nous allons réduire les contraintes pour le secteur privé en simplifiant la réglementation et la bureaucratie», a soutenu M. Charest, lors d'une rencontre avec une vingtaine de dirigeants de sociétés de capital de risque, comme JP Morgan, Pricewaterhouse Coopers et GTI Capital. Ces firmes sont particulièrement actives dans les domaines des technologies de l'information et des produits pharmaceutiques.
Le premier ministre souhaite accroître considérablement la part du secteur privé dans l'investissement au Québec et a assuré ses interlocuteurs que le gouvernement ne cherchera pas à occuper tout le terrain.
Au cours de sa troisième visite aux États-Unis depuis son élection le 14 avril, M. Charest a eu principalement des entretiens avec des représentants du monde de la finance pour leur vendre les avantages qu'il y a d'investir au Québec, notamment la fiabilité du réseau de distribution d'électricité, la main-d'oeuvre qualifiée et les coûts de production modestes.
Josée Thibault a plus de détails