Eau potable: une qualité parfois discutable
Prenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au Québec, environ 15% des réseaux municipaux d'aqueduc et près de la moitié des réseaux privés ne respectent pas les exigences minimales de contrôle prescrites par la loi.
Depuis 10 ans, les études de la Direction de la santé publique concluent la même chose : chaque année, des dizaines de milliers de Québécois attrapent une gastro-entérite en buvant de l'eau.
Or, les nouvelles normes de qualité de l'eau potable en vigueur depuis juin 2001 imposaient des analyses plus fréquentes, mais comme la plupart des réseaux d'aqueduc ne respectaient pas les exigences, on a réduit les fréquences d'analyse.
Malgré l'allégement, les données du ministère de l'Environnement montrent qu'en juin 2002, 15% des réseaux municipaux ne faisaient toujours pas les contrôles minimums, tout comme le quart des réseaux privés fournissant des institutions comme des hôpitaux et des écoles.
La palme de la délinquance va aux réseaux privés qui desservent des établissements touristiques : 54% ne font pas le nombre d'analyses requises.
Il y a maintenant deux ans que le gouvernement du Québec a mis ses normes de qualité de l'eau potable au niveau des standards nord-américains : il lui reste maintenant à les faire respecter.