Épandage de larvicide contre le virus du Nil

Malgré la fin de l'été qui approche, il y aura d'autres épandages de larvicides à Montréal, à Laval et en Montérégie au cours des prochains jours.

La lutte contre le virus du Nil se poursuit malgré la fin de l'été qui approche. Au cours des prochains jours, il y aura d'autres épandages de larvicides à Montréal, Laval et en Montérégie. Les larvicides détruisent les larves d'insectes avant leur éclosion. Il faut dire que la plupart des cas rapportés l'an dernier l'ont été après la mi-août.

L'opération survient d'ailleurs au moment où un premier cas d'infection probable par le virus a été rapporté au Québec. Il s'agit d'une femme originaire de Laval qui a été hospitalisée la semaine dernière. Des analyses plus poussées sont en cours pour confirmer s'il s'agit bien du virus du Nil.

La situation en Ontario

Par ailleurs, le virus du Nil occidental a provoqué la mort de deux Ontariens en moins de 24 heures. Un homme de 92 ans est mort dans la nuit de jeudi à vendredi, dans un hôpital d'Ottawa, après avoir contracté le virus. Il était hospitalisé depuis plusieurs jours pour une pneumonie. Des tests ont démontré que le virus l'avait affaibli au point que la pneumonie l'a emporté.

On trouve régulièrement des carcasses de corneilles infectées par le virus dans la région. Selon la direction de la santé publique d'Ottawa, c'est le premier cas mortel recensé dans la région de la capitale nationale, et le deuxième en Ontario.

Jeudi, un homme de 79 est mort après avoir contracté le virus du Nil, à Windsor, toujours en Ontario. L'homme est mort d'un accident vasculaire cérébral. Il avait été hospitalisé il y a une semaine alors qu'il montrait des symptômes associés au virus.

Depuis le début de l'été, on ne dénombre que 12 cas présumés de virus du Nil en Ontario, comparativement à près de 320 cas confirmés en 2002. Depuis sa première apparition dans la région de Windsor en 2001, les enquêteurs ont recensés 18 décès causés par le virus du Nil.

La Saskatchewan est la province la plus touchée

C'est en Saskatchewan qu'il y a eu le plus grand nombre de cas du virus du Nil Occidental depuis le début de l'été. On en a recensé près d'une centaine. Les scientifiques ignorent pourquoi cette province a été plus touchée que les autres.

Même si les probabilités de contamination par le virus sont de plus en plus faibles avec le refroidissement des températures, les autorités sanitaires rappellent à la population l'importance de continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques.

Il faut :

Frédérick Arnould est en Saskatchewan