La pauvreté infantile progresse à Toronto
Prenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une étude révèle que le tiers des enfants à Toronto vivent sous le seuil de la pauvreté, et ce, malgré la période de croissance économique qu'a connue la métropole ces dernières années.
Le taux de pauvreté infantile dans la plus grande ville du Canada a atteint un record entre les années 1995 et 2000, et ce, en dépit de la nette croissance économique dans la région, selon un rapport publié lundi. À Toronto, un enfant sur trois vivait dans une famille dont les revenus étaient inférieurs au seuil de pauvreté.
Selon le rapport, qui prend en compte les données de Statistique Canada sur les ménages à faibles revenus, ce seuil s'élève à 18 690 dollars de revenus annuels dans le cas d'une famille monoparentale avec un enfant, et à 22 695 dollars pour deux parents avec un enfant. En dépit de la croissance économique durant ces années, le nombre d'enfants défavorisés a augmenté dans la ville de 21 800 comparé à 1995.
L'étude a été menée sous la bannière de Campaign 2000, une association de groupes intervenant auprès d'enfants défavorisés, qui presse le gouvernement fédéral de mettre en oeuvre sa promesse de 1989 où il avait annoncé la fin de la pauvreté infantile pour l'an 2000.
Selon les chiffres, 26% des enfants canadiens vivaient dans la pauvreté en 2000, soit 1,5% de plus qu'en 1995. De ces familles à faibles revenus, 57% sont monoparentales. D'autre part, le taux national de pauvreté infantile parmi les immigrants récemment arrivés n'a cessé d'augmenter ces deux dernières décennies.
Marco Roy a plus de détails