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La croissance profite davantage aux riches

Radio-Canada

Les dernières données de Statistique Canada révèlent que la croissance économique de la fin des années 1990 a largement bénéficié aux plus riches du pays, le reste de la population n'ayant pas profité véritablement de cet essor.

Les dernières données de Statistique Canada, dévoilées mardi, révèlent que l'économie florissante de la fin des années 1990 a largement bénéficié aux plus riches du pays. Le reste de la population n'a pas, quant à elle, profité véritablement de cet essor.

Ainsi, le revenu annuel moyen de la tranche de 10 % des familles les plus riches a bondi de plus de 23 000$ au cours de la décennie pour atteindre une moyenne de 185 070$. La tranche de 10 % des familles les plus pauvres a, en revanche, accru son revenu moyen d'un maigre 81$ en dix ans, pour une moyenne pancanadienne de 10 341$. Quant au revenu des familles se situant au milieu de l'échelle, il s'est établi à 50 423 $ en 2000, une modeste hausse de 167 $ par rapport à 1990.

L'écart entre les plus riches et les plus pauvres continue donc de grandir, mais ce n'est pas nécessairement parce que les pauvres s'appauvrissent davantage, selon Statistique Canada. Ce serait plutôt parce que les mieux nantis s'enrichissent à un rythme plus rapide que leurs concitoyens.

C'est à Toronto que l'écart entre les riches et les pauvres est le plus marqué. Ainsi, pour chaque dollar de revenu amassé par les familles les plus défavorisées, les familles les plus aisées ont récolté en 2000 pas moins de 27,30 $. En revanche, c'est à Québec que l'écart est le moins important, les plus riches ayant empoché 12 dollars pour chaque dollar gagné par les plus pauvres.

Plus d'un million de familles à faible revenu

Le nombre de familles à faible revenu dépasse désormais le million au pays, indique le recensement de 2001. Quant au pourcentage d'enfants vivant dans une telle famille, il est demeuré stable à 18%. La croissance économique de la deuxième moitié de la décennie aura néanmoins permis aux familles monoparentales d'améliorer leur sort.

Pour la première fois en 20 ans, la proportion de familles monoparentales à faible revenu avec enfants est passée sous la barre des 50%, s'établissant à 46%. Plus de la moitié des enfants pauvres vivaient donc dans des familles biparentales, en 2000. Statistique Canada explique ce changement par le fait que les parents seuls travaillent davantage qu'il y a dix ans. Il reste qu'un enfant est quatre fois plus susceptible d'être pauvre s'il vit dans une famille monoparentale plutôt que dans une famille nucléaire.

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