Colombie-Britannique: les enseignants reçoivent un appui de taille
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
À Victoria, 20 000 travailleurs se joignent à la manifestation des enseignants, en grève illégale depuis plus d'une semaine. Le premier ministre Gordon Campbell campe sur ses positions.
En Colombie-Britannique, le gouvernement de Gordon Campbell reste sur ses positions dans le conflit qui l'oppose au syndicat des 40 000 enseignants de la province, en grève illégale depuis maintenant plus d'une semaine.
Le premier ministre Gordon Campbell a indiqué que le gouvernement n'abrogera pas la Loi 12 qui prolonge la convention collective des enseignants et impose un gel des salaires. Il a demandé aux enseignants d'obéir à la loi et de retourner au travail.
En revanche, il s'est déclaré disposé à discuter de la taille des classes une fois que les professeurs seront de retour au travail. Il accepterait également de réfléchir aux modifications à apporter au processus de négociation, dans le cadre d'une table ronde sur l'éducation.
La présidente du syndicat BCTF, Jinny Sims, a répliqué que ce n'était pas le temps de discuter, mais de négocier.
Important appui aux grévistes
Au même moment, les enseignants de la province, qui manifestaient devant l'Assemblée législative, ont reçu un appui de taille.
À l'appel de la Fédération des travailleurs de la Colombie-Britannique, environ 20 000 travailleurs des secteurs public et privé se sont rendus à Victoria pour aller les appuyer. Plusieurs services, comme le transport en commun, ont été perturbés.
Les syndicats menacent de perturber d'autres régions de la province si le gouvernement refuse de négocier avec les enseignants.