Énergie éolienne: Québec voit grand
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement Charest autorise Hydro-Québec à procéder à un appel d'offres pour l'acquisition de 2000 mégawatts supplémentaires d'énergie éolienne, un projet de 3 milliards de dollars.
Le gouvernement Charest veut faire du Québec un chef de file mondial en matière d'énergie éolienne.
C'est dans cette perspective qu'il a autorisé Hydro-Québec à procéder à un appel d'offres pour l'acquisition de 2000 mégawatts supplémentaires d'énergie éolienne. Ce deuxième bloc d'énergie s'ajoutera aux 1000 mégawatts déjà autorisés pour la Gaspésie.
L'annonce a été faite mercredi par le premier ministre Charest. Il était accompagné par les ministres des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil, et du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Thomas Mulcair, ainsi que par le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal.
La nouvelle initiative pourrait générer des investissements de 3 milliards de dollars. Le projet permettra la création de 4000 emplois durant la phase de construction, de 600 emplois permanents et de 200 emplois dans l'entretien. La Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et Matane seront les régions les plus concernées par ces emplois.
Le gouvernement a pris cette décision sur la base d'études qui ont révélé l'important potentiel du Québec en matière d'énergie éolienne. Toutefois, plus de 80 % de ce potentiel se trouve dans le Grand Nord, ce qui rend son exploitation pour le moment encore difficile.
Selon Thomas Mulcair, la décision du gouvernement répond au désir des Québécois d'opter pour le développement durable et les énergies renouvelables.