The Son of Saul en ouverture du WIFF
Le réalisateur du Fils de Saul Laszlo Nemes, l'acteur Geza Rohrig et la scénariste Clara Roye
Photo : Getty Images / VALERY HACHE
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le 11e Festival international du film de Windsor (WIFF), s'ouvrira avec un film très dur, un long métrage hongrois réalisé par Laszlo Nemes qui traite de l'holocauste, The Son of Saul.
Le directeur général du festival, Vincent Georgie, affirme que « le film d'ouverture est très osé, car c'est un film très lourd, mais c'est exceptionnel ».
« C'est aussi un festival qui est drôle, a-t-il tenu à rappeler, beaucoup de comédies sont ressorties cette année ».
Pas moins de 90 films, documentaires et courts-métrages de 22 pays seront présentés au Théâtre Capitol du 3 au 8 novembre.
Douze films francophones seront aussi à l'affiche. Parmi les coups de coeur des organisateurs, il y a le film de clôture Samba d'Oliver Nakache et d'Éric Toledano, les réalisateurs du succès international Intouchables, qui sera d'ailleurs à nouveau présenté. Le film québécois Guibord s'en va-t-en-guerre de Philippe Falardeau et Les êtres chers d'Anne Émond font aussi partie de la sélection francophone.
Des artistes de la région
Un volet local permettra de découvrir ou de redécouvrir des artistes de la région. « Ça a vraiment été extraordinaire, le côté quantité des films envoyés au WIFF, mais aussi la qualité. Ça a été vraiment quelque chose », a déclaré Vincent Georgie.
Un hommage sera d'ailleurs rendu au réalisateur windsorois, Dylan Pierce, avec la projection de l'un de ses premiers films Whatever it Was sorti en 2009 et de sa toute dernière production 40 Below and Falling.
Le secret est encore bien gardé sur les invités qui participeront au festival, mais il ne serait pas étonnant de voir le réalisateur Philippe Falardeau.
Avec des informations de Marine Lefevre