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Pauline Marois demande à l'opposition d'appuyer le budget

Pauline Marois livrant un discours à la conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti québécois, samedi, à Sherbrooke.

Pauline Marois livrant un discours à la conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti québécois, samedi, à Sherbrooke.

Radio-Canada

La première ministre, Pauline Marois, a lancé un appel aux partis de l'opposition pour adopter le prochain budget Marceau et assurer la survie de son gouvernement minoritaire.

La chef du Parti québécois s'est exprimée en marge de la conférence nationale de ses présidentes et présidents d'association de circonscriptions qui se tient à Sherbrooke.

Mme Marois décrit le budget, qui sera déposé le 20 novembre, comme un exercice « important pour l'avenir financier du Québec ».

Pour ce budget, j'ai envie de leur dire: ne pensons pas à la prochaine élection, mais pensons plutôt à la prochaine génération.

Une citation de Pauline Marois

Le gouvernement Marois a en effet besoin de l'appui d'un des deux grands partis d'opposition pour faire adopter son budget, sinon il n'aura plus la confiance de l'Assemblée nationale et tombera.

Le premier budget Marceau

Consulter le dossier complet

Le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) ont déjà fait savoir qu'ils allaient refuser toute hausse d'impôt. La CAQ a toutefois affirmé qu'elle accorderait le « bénéfice du doute » au gouvernement péquiste dans les prochaines semaines, et qu'elle avait un « objectif de collaboration ».

Dans son discours, Pauline Marois a reproché aux libéraux d'avoir laissé un trou dans les finances publiques « [Au lendemain des élections], nous avons immédiatement été confrontés au résultat d'une gestion laxiste, d'un laisser-faire des libéraux. [...] Ils ont littéralement vidé les coffres, hypothéqué l'avenir dans un sauve-qui-peut électoral », a affirmé la première ministre.

Deux mois de réalisations depuis les élections

À Sherbrooke, les présidents de comtés font le bilan du dernier scrutin général qui a permis au PQ de former un gouvernement minoritaire. Les participants se rencontraient à huis clos en après-midi au Centre des congrès de Sherbrooke.

En matinée, la chef et première ministre Pauline Marois a renoué pour la première fois avec ses troupes depuis son élection de septembre dernier. Elle en a profité pour présenter un résumé de ses deux premiers mois au pouvoir et pour exposer les projets à venir pour son gouvernement.

« Comme première ministre, les premiers gestes que j'ai posés, c'était de mettre les choses au clair (...) avec tous les ministres, tous les députés, tout le personnel politique : le nouveau gouvernement du Parti québécois sera exemplaire en matière d'intégrité », a relaté Mme Marois.

Des groupes sociaux manifestent

Des manifestants en marge de la conférence nationale des présidentes et présidents du PQ à Sherbrooke.

Des manifestants en marge de la conférence nationale des présidentes et présidents du PQ à Sherbrooke.

En marge de la conférence, des groupes sociaux de Montréal et Sherbrooke ont tenu une manifestation devant le Centre des congrès.

La Coalition nationale opposée à la tarification et à la privatisation des services publics exige notamment que le gouvernement péquiste respecte sa promesse d'abolir la taxe santé. Le regroupement veut également la mise en application dès le prochain budget de deux mesures promises durant la campagne électorale, soit l'ajout de deux paliers d'imposition pour les contribuables plus fortunés et l'imposition à 75 % des gains de capital au lieu de 50 %, comme c'est le cas présentement.

La Coalition estime que l'adoption de telles mesures fiscales permettrait au gouvernement d'annoncer un financement beaucoup plus adéquat des services publics, de même que des mesures plus ambitieuses de lutte contre la pauvreté.

La Coalition demande également au gouvernement péquiste de renoncer à l'équilibre budgétaire dès l'an prochain, pour s'attaquer plutôt au défi d'une meilleure redistribution de la richesse.

Avec les informations de La Presse canadienne

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