Des sanctions sont prises contre les briseurs de grève de l'hôtel Sacacomie
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le syndicat de l'Hôtel Saccacomie a rencontré lundi matin les briseurs de grève qui ont été exclus du syndicat durant le conflit. La direction du syndicat leur ont fait connaître les sanctions qui seront prises contre eux et les modalités de leur retour au travail.
Rappelons qu'après dix mois de grève, les syndiqués ont approuvé dimanche à 93 % l'entente de principe survenue la semaine dernière avec l'employeur.
La majorité des briseurs de grève devront verser des amendes de 25 $ par semaine à leur syndicat pendant un an, mais des sanctions plus sévères attendent cinq d'entre eux. Selon nos informations, deux briseurs de grève devront verser des amendes additionnelles de plusieurs milliers de dollars et trois autres seront carrément congédiés. La direction de l'hôtel devrait pour sa part verser une somme d'environ 100 000 $ au syndicat d'ici trois ans.
On ne peut pas violer impunément une loi, le Code du travail, sans qu'il y ait des sanctions. D'autant plus que c'est un manque de respect profond de se désolidariser de la décision de la majorité.
Nouvelle convention collective
La nouvelle convention collective comprend, entre autres, des augmentations sur quatre ans de 11 à 24 % des salaires, selon le poste occupé.
Une quatrième semaine de vacances est également prévue pour les employés ayant dix ans d'ancienneté et plus.
Mais l'élément sur lequel le conseiller syndical Jocelyn Gélinas insiste le plus est la mise sur pied d'un comité de concertation employé-employeur afin d'abolir le climat autoritaire qui régnait avant le conflit, selon le syndicat.
De son côté, la direction de l'auberge dit se réjouir du règlement.
La nouvelle convention collective sera signée le 30 mai prochain et le retour au travail est prévu pour le lendemain.