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Éviter et prévenir les collisions avec les animaux sauvages

Un panneau routier indiquant la présence de chevreuils.

Les collisions impliquant des animaux sont nombreuses en Mauricie et au Centre-du-Québec. (Photos d'archives)

Photo : Radio-Canada

Le Conseil canadien de la sécurité appelle à la vigilance des automobilistes alors que les animaux sauvages sont présents en bordure de nos routes. L’organisme prône l’importance de savoir comment agir lors d’une interaction avec un animal de la grande faune pour limiter les blessures.

Ce rappel intervient à l’occasion de la Semaine nationale de la sécurité sur la route, 

Selon les données recueillies par le Conseil canadien de la sécurité, 570 décès ont été causés par une collision entre un véhicule et un animal sauvage au Canada de 2000 à 2020. Le Québec obtient d’ailleurs la troisième place dans ce triste palmarès des provinces comptant le plus de décès causés par ce type d’accident. 

En Mauricie et au Centre-du-Québec, le nombre de collisions avec la grande faune chaque année est élevé. De 2020 à 2022, 2428 accidents de ce type ont été recensés. La majeure partie de ces collisions sont survenues au Centre-du-Québec, qui compte à lui seul 1946 accidents entre véhicules et animaux sauvages, tels que des chevreuils, des orignaux ou des ours.

C’est en Alberta que l’on compte 22 % de ces 570 décès, alors que 124 décès y ont été enregistrés en 20 ans. 17 % se situent en Ontario, avec 95 décès et le Québec représente 16 % des données avec 89 décès.

Ces statistiques semblent assez stables depuis l'an 2000, selon le gestionnaire des projets nationaux du Conseil canadien de la sécurité, Lewis Smith. Une augmentation aurait été observée depuis la pandémie de COVID-19, mais les données ne sont pas encore disponibles. 

Leur présence est souvent plus visible sur la route 132 à Nicolet, sur l’A55 près de St-Eulalie et sur l’A30 à Bécancour. Plusieurs collisions s’y sont produites dans le passé, certaines qui ont causé des blessures mortelles.

La vigilance est de mise à longueur d’année, mais c’est surtout durant la saison estivale que les risques sont plus grands. M. Smith explique que 75 % de ces accidents se produisent entre juin et octobre. En juin et en juillet, on voit fréquemment les collisions les plus sévères et en plus grande quantité, poursuit M. Smith. 

Éviter les mouvements rapides et brusques

Il faut savoir comment réagir lors d’une rencontre avec un animal sauvage sur la route, soutient Lewis Smith, pour éviter un accident fatal, ou même des blessures graves. Il ne faut pas donner un coup de volant ou tenter d’éviter l’animal. Plutôt, le conseil est de freiner fermement, de bien se tenir au volant tout en gardant la même trajectoire. 

C’est que l’animal ne restera pas nécessairement au premier endroit où il a été repéré sur la route. Il pourrait bouger et se retrouver pile à l’endroit où le conducteur se dirige pour l’éviter en quelques secondes. Également, l’automobiliste pourrait perdre le contrôle du véhicule, ce qui mettrait aussi en danger les autres utilisateurs de la route. 

C’est toujours de garder en tête que [les animaux] peuvent avoir un comportement imprévisible et ce que vous pouvez contrôler, c’est votre conduite, fait voir la porte-parole régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Roxanne Pellerin.

Elle ajoute que le mieux est de ralentir progressivement, en plus de donner quelques coups de frein pour alerter les autres automobilistes dans le secteur du danger imminent.

Les conseils sont toutefois différents lorsqu’il s’agit d’un orignal, en raison de sa grandeur et de son poids. La priorité doit être d'éviter tout impact avec le toit ou le pare-brise au moment de la collision. Ce qui est le plus important, c’est qu’on vise pour le flanc, assure Lewis Smith. En se dirigeant vers cet endroit, le conducteur va ainsi minimiser les risques que l’orignal tombe sur le pare-brise et cause des blessures graves, voire mortelles. 

Pour limiter le risque d’une interaction malencontreuse avec ces animaux, il est également conseillé d’allumer les phares de son automobile dès qu’il fait sombre pour les repérer plus facilement.

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