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Des mères immigrantes transmettent les richesses de leurs cultures à leurs enfants

« L’objectif pour nous, c’est qu’ils restent autant ouverts à l’environnement canadien, qui est vraiment très riche culturellement, qu’attachés à leurs racines et leurs origines. »

Une mère assise à côté de sa fille sur un sofa passe son bras gauche autour des épaules de celle-ci.

Hanane Bakari et Ghalya Chbihi

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Radio-Canada

Pour la fête des Mères, nous vous faisons découvrir des femmes issues de l’immigration qui s’efforcent de partager leur culture, loin de leurs pays d'origine. Leur pari passe par la transmission de recettes culinaires et de mode vestimentaire à leurs enfants qui grandissent au Canada.

Dans la famille d’Hanane Bakari, arrivée du Maroc il y a deux ans et quelques mois, la préservation de la culture maghrébine fait souvent l’objet de discussions.

Ghalya Chbihi n’a été trempée dans la coutume marocaine que quelques années avant d’immigrer au Nouveau-Brunswick avec ses parents. La jeune fille de 11 ans est toutefois très attachée à la culture de son pays natal.

Elle est très curieuse de garder cette identité et la partager avec ses amis , dit sa mère. Quand elle ne sait pas quelque chose, elle me pose des questions.

Une assiette ovale photographiée de haut. Elle contient plusieurs différents desserts et biscuits marocains.

Des pâtisseries marocaines chez Hanane Bakari

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Pendant les célébrations culturelles ou religieuses, la jeune fille aide sa mère à préparer la cuisine du terroir.

On prépare plein de plats marocains comme le tajine, le couscous. Ça fait du bien de pouvoir ramener ses plats marocains au Canada, confie Hanane Bakari.

Au menu, il y a des gâteaux et du thé marocain, servis dans des poteries et des couverts traditionnels.

C’est ça qui rappelle le pays, les petites choses qu’on pouvait transporter, dit-elle.

Une femme se tient droite, assise sur un sofa, et regarde la caméra en posant pour une photo.

Oksana Vashchenko

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Oksana Vashchenko parle parfaitement le français. Pour préserver la culture ukrainienne qui est la sienne, la Néo-Brunswickoise d’adoption est persuadée que cela passe d’abord par le partage de sa langue maternelle. Elle ne veut pas que ses enfants la perdent.

Dans la famille, on ne parle qu’ukrainien, explique-t-elle. C’est notre but pour garder la langue. Je veux qu’ils sachent lire et écrire en ukrainien. On lit des livres.

Vue d'une mezzanine, une foule se presse dans un couloir étroit rempli de kiosques de marchandises, décoré de drapeaux de l'Ukraine et de ballons bleus et jaunes gonflés à l'hélium.

Un bazar ukrainien pour Pâques, le 26 mars 2023 à Moncton.

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Les enfants d’Oksana Vashchenko ont l’occasion de porter des vêtements traditionnels de temps en temps. Elle tient aussi à ce qu’ils participent aux événements organisés par les Ukrainiens du Grand Moncton.

On organise des fêtes dans la communauté et mes enfants sont toujours avec moi, dit-elle.

Un plan rapproché du profil droit du visage d'une femme.

Zineb Essajide

Photo : Radio-Canada

L’objectif pour nous, c’est qu’ils restent autant ouverts à l’environnement canadien, qui est vraiment très riche culturellement, qu’attachés à leurs racines et leurs origines.

Une citation de Zineb Essajide, mère de trois enfants

Zineb Essajide et son mari ont trois enfants. La famille est arrivée à Moncton en septembre dernier. Pour cette famille aussi, il est important que les enfants participent à des manifestations culturelles, comme les fêtes religieuses.

On a tenu vraiment à faire comprendre à nos enfants ce que c'était la valeur de la charité, de la solidarité sociale et de la famille, évoque-t-elle. La langue arabe est aussi parlée à la maison par le couple et leurs enfants.

Nous voulons que nos enfants restent vraiment attachés à leur patrie. C'est très essentiel, ça fait partie de l’identité, dit Zineb Essajide.

Qu’elles soient du Maroc, de l’Ukraine ou d’ailleurs, ces mères ont toutes à cœur de préserver la culture et les traditions qu’elles ont héritées de leurs parents. À leur tour, elles veulent les léguer à leur progéniture, qui grandit loin de leurs terres ancestrales.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

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