Québec investit pour prévenir les féminicides

Québec injecte près de 10 millions de dollars pour lutter contre la violence conjugale. Ce financement, sur quatre ans, sera réparti dans neuf organismes qui coordonnent des cellules d'intervention rapide pour prévenir les féminicides liés à la violence conjugale.

La ministre des Relations internationales, de la Francophonie et responsable de la Condition féminine, Martine Biron, était de passage à Drummondville pour en faire l'annonce mardi matin.

Ces cellules ont comme objectif de prévenir les homicides conjugaux. Depuis qu'elles existent, il y a eu 370 cellules de crise qui ont dû être déclenchées et plusieurs milliers de personnes qui ont été formées. Ça fonctionne bien. Ce que j'annonce aujourd'hui, c'est que je les pérennise, a indiqué Mme Biron.

Quand on déclenche une cellule d'intervention rapide, divers partenaires sont présents. Principalement, les corps de police, les procureurs de la Couronne, le CIUSSS, les services correctionnels, la DPJ; tous des partenaires qui peuvent être impliqués dans la vie de ces gens-là. On va mettre nos informations en commun pour s'assurer de mettre des filets de sécurité en place pour éviter le pire, donc la mort, rappelle la directrice du CAVAC Centre-du-Québec, Marilie Cormier-Gaudet.

Dans la région de Drummondville, cet argent servira à la cellule d'intervention rapide Komodo. Komodo, c'est la conciliation des expertises au service d'une communauté. C'est la collaboration et le dévouement d'un ensemble de partenaires dans le but ultime de sauver des vies, rappelle la coporteuse de cette cellule, Stéphanie Gauthier.

L'argent servira aussi à stabiliser les activités de certains organismes.