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La Corne dénonce la réduction de places au niveau préscolaire

L'école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Saint-Marc-de-Figuery.

L'école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur accueille les élèves de niveau préscolaire 4 ans et 5 ans de La Corne et Saint-Marc-de-Figuery.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

La décision du Centre de services scolaire (CSS) de l’Harricana de réduire les services au niveau préscolaire fait réagir.

C’est le cas à La Corne, où le maire Éric Comeau désapprouve le plan qui affecte l’école Saint-Marc-La Corne.

Dans un communiqué publié le 2 mai en réaction à une sortie du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue, le CSS de l’Harricana expliquait que l’école accueillerait des classes de 14 et 18 élèves, l’automne prochain.

Ces ratios maîtres-élèves respectent ce qui est prescrit pour les niveaux 9 et 10 des milieux défavorisés, assure-t-on. Mais cette organisation scolaire ne permet pas d'accueillir tous les élèves prévus dans l'école de leur secteur.

Le maire Éric Comeau estime que le Centre de services scolaire ne mesure pas bien les impacts d’une telle réduction de services en milieu rural.

C'est des services qu'on ne peut pas se permettre de perdre dans les ruralités.

Une citation de Le maire Éric Comeau

Nous, ce qui fait notre force, c'est de garder les jeunes familles, puis qu'on soit attrayant, explique le maire Comeau. Par exemple, à La Corne, on est mitoyen entre Amos et Val-d'Or. C’est un des avantages. Mais si on n'a pas ces services-là, c’est difficile d’attirer les gens qui ont de jeunes enfants, déjà qu'on n'est pas capable d'avoir de grosses garderies subventionnées. Pour nous, les prématernelles, c'est un plus.

Pas informé de la démarche

Il déplore le fait qu’un parent de La Corne se soit fait offrir d’envoyer son enfant à Landrienne ou à Barraute, alors qu’il travaille à Amos. Ce n’est même pas sur son chemin, Landrienne et Barraute, affirme-t-il.

Éric Comeau pose pour la caméra, accoté sur une rampe, avec un léger sourire.

Éric Comeau, maire de La Corne. (Photo archives)

Photo : Gracieuseté

Éric Comeau se désole aussi de ne pas avoir été consulté et d’avoir plutôt été informé de la décision par le communiqué du Syndicat de l’enseignement.

C'est ça que je trouve déplorable, parce qu'ensemble on aurait pu trouver ou essayer de trouver des pistes de solution. Ça a été la même chose dans le dossier des infirmières qui venaient une fois par mois dans les villages. On l'a appris après le fait accompli. Puis là, il faut se débattre pour garder nos services qu'on a. S'ils n’étaient pas en demande, je comprendrais, mais ce n'est pas le cas, conclut-il.

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