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Les cerveaux de personnes plus âgées aiment tous les genres de musique, dit une étude

IRM colorée d'un cerveau cerveau humain.

Selon Sarah Faber, cela peut être difficile de faire des études sur des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer lorsque celles-ci ne peuvent pas parler ou expliquer ce qu'elles pensent.

Photo : iStock

Radio-Canada

Les cerveaux des personnes plus âgées ressentent un sentiment de récompense en écoutant de la musique, même si c’est de la musique qu’ils n’aiment pas, affirme une chercheuse de l’Université Simon Fraser.

Pour son étude, publiée dans le journal Network Neuroscience, Sarah Faber, qui est neuroscientifique, a étudié les réactions de 80 participants, divisés en deux groupes, à de la musique grâce à des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM).

L'IRM fonctionnelle permet de visualiser des régions distinctes d'activité cérébrale.

Dans l'un des groupes, la moyenne d’âge était de 19 ans, dans l’autre, de 67 ans.

Tous les participants ont écouté 24 échantillons de musique, soit des chansons qu’ils avaient eux-mêmes choisies, de la musique populaire choisie par les chercheurs et des chansons composées spécifiquement pour cette étude.

Sarah Faber explique que, du côté des jeunes adultes, les sections récompense du cerveau étaient activées lorsqu’ils écoutaient de la musique qu’ils aimaient ou qu’ils connaissaient.

Pour les adultes plus âgés, les sections récompenses du cerveau étaient activées, même lorsqu’ils ne connaissaient pas la musique ou ne l'aimaient pas , affirme la chercheuse.

Il n’y avait pas ce mécanisme de régulation auditive comme pour les plus jeunes qui disait : ''OK, si j’aime ceci, ça sera une récompense, mais si je n’aime pas cela, ça ne sera pas une récompense.'' Pour les adultes plus âgés, c'est juste : ''Musique! Récompense! Oui!''

Une citation de Sarah Faber, chercheuse, boursière postdoctorale, Université Simon Fraser

Mieux comprendre l'alzheimer

Les mains d'une personne âgée tiennent une canne.

« C'est difficile de faire des recherches avec des personnes atteintes d'alzheimer si celles-ci ne parlent pas et ne peuvent exprimer ce qu'elles pensent et ressentent », explique la neuroscientifique Sarah Faber.

Photo : iStock

Sarah Faber croit que ses travaux sur la réponse des cerveaux en bonne santé à la musique à divers âges pourront servir de base à de futures recherches, pour mieux comprendre les personnes qui souffrent de démence ou de la maladie d’Alzheimer.

Il y a beaucoup d’intérêt pour les traitements des personnes atteintes de démence ou d’alzheimer et la façon dont ces personnes répondent aux traitements.

Sarah Faber, qui a travaillé comme musicothérapeute, explique que cela peut être difficile de faire des études sur des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer lorsque celles-ci ne peuvent pas parler ou expliquer ce qu'elles pensent ou ressentent à un moment donné.

Elle croit que tout ce qui peut être appris pourra rendre les thérapies par la musique plus efficaces, mais aussi avoir toute une gamme d’applications.

Juste la possibilité de comprendre comment le cerveau reçoit des stimuli complexes, à travers l’alzheimer, ce serait très bien et très utile pour les personnes qui travaillent dans le domaine de la maladie d’Alzheimer.

Avec les informations de La Presse canadienne

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