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Des « serres uniques en Amérique du Nord » inaugurées à l’Université de Sherbrooke

Une serre horticole.

Le Complexe de recherche intégrative en sciences végétales et environnementales (CORSÈVE) abritera des cultures qui serviront à des fins de recherche.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé

Quel est l'impact des changements climatiques sur la flore? Comment se fait la régénération des sols stériles? De quelle façon les plantes se défendent-elles contre les maladies? C'est sur ce genre de questions que les chercheurs et les étudiants de l'Université de Sherbrooke se pencheront grâce à de nouvelles serres à la fine pointe de la technologie.

Ces serres, évaluées à 11 millions de dollars, ont été inaugurées jeudi matin. L'endroit, appelé Complexe de recherche intégrative en sciences végétales et environnementales (CORSÈVE), permettra l'étude des plantes dans différentes conditions, et ce, pendant toute l'année.

Le site est divisé en six locaux distincts dans lesquels il sera possible de recréer diverses conditions climatiques allant du froid polaire aux canicules. Si on veut savoir comment une plante va réagir aux changements climatiques, on a la capacité de simuler ces conditions et de voir comment la plante va réagir, cite en exemple le directeur scientifique, Peter Moffet.

C'est vraiment unique au Canada et même en Amérique du Nord. Il n'y a pas beaucoup de plateformes comme ça.

Une citation de Peter Moffet, directeur scientifique, Université de Sherbrooke
Un homme qui parle à des gens.

Le directeur scientifique Peter Moffet explique aux invités à quoi serviront les serres de l'Université de Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé

Le système immunitaire des végétaux pourra aussi y être étudié. On pourra comprendre comment la plante est capable de reconnaître des pathogènes et, éventuellement, on espère être capables d'utiliser cette information-là pour développer des cultivars qui sont plus résistants aux pathogènes, explique M. Moffet.

On veut être capables d'appliquer ces connaissances au bénéfice de la société, pour trouver des façons d'avoir plus de sécurité alimentaire, de sécurité économique pour les producteurs et pour avoir moins d'effets sur l'environnement.

Une citation de Peter Moffet, directeur scientifique, Université de Sherbrooke

Entre autres variétés étudiées, on trouve les tomates, les pois, les radis, le blé et... les érables à sucre. Grâce à un phénotypeur automatisé (un appareil qui récolte plusieurs données sur les plantes), les chercheurs pourront étudier leur évolution, de la mise en pot à la maturité.

Si, pour l'instant, les étals sont plutôt vides, le portrait risque fortement de changer au cours des prochains mois. Ça sera plein! Il y aura des milliers de plantes pour plusieurs programmes de recherche, assure M. Moffet.

L'Université de Sherbrooke dispose maintenant d'un laboratoire de recherche mobile qu'elle pourra déplacer à des centaines de kilomètres pour y mener des études, et ce, jusqu'à la baie James. Pouvoir mener des recherches en milieu naturel est primordial, sans oublier que ça ajoute un élément de motivation pour les étudiants, précise le professeur au Département de biologie Sébastien Roy.

Des plants d'ananas.

Des ananas poussent présentement dans la serre de l'Université de Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada

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