L’apprentissage des technologies minières par le jeu
Lors des Jeux MineOpportunité, les élèves, en équipe, s'informent sur les différents métiers de l'industrie minière.
Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo
Quelque 300 élèves et enseignants francophones et anglophones du Grand Sudbury ont participé mercredi à une activité ludique à l'Université Laurentienne qui leur a permis d'en apprendre plus sur les technologies et les carrières reliées à l'industrie minière.
Nicole Tardif, coordonnatrice de programmes à l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, est responsable des 18e Jeux MineOpportunités, destinés aux jeunes de la 9e à la 12e année.
Elle explique que le jeu ressemble un peu au Monopoly et que les équipes d’élèves doivent répondre à des questions ou accomplir certaines tâches reliées au monde minier pour obtenir de l’argent et construire des mines sur un plateau de jeu.
Mme Tardif souligne qu’une carrière dans l’industrie minière ne se limite pas aux domaines de l’ingénierie et de la géologie.
On oublie souvent la gestion, les sciences naturelles, l'architecture et puis la santé et la sécurité au travail
, explique-t-elle, ajoutant que les jeunes pouvaient en apprendre sur toutes ces voies de carrières lors de l’activité de lundi.
Pour la première fois, les Jeux MineOpportunité accueillaient en même temps les élèves anglophones et francophones, plutôt que de faire deux événements séparés.
Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo
La coordonnatrice de programmes à l'École des mines Goodman souligne qu'être francophone ou bilingue est un grand avantage pour plusieurs de ces métiers et professions.
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Ella St Onge Winckel, élève au Collège Notre-Dame, s’intéresse à la science. Elle affirme vouloir explorer toutes les différentes sortes de sciences pour trouver ce qu’elle veut faire plus tard.
Elle s’intéresse particulièrement aux sciences de la santé, mais n’écarte pas les métiers de l’industrie minière.
Ella a aimé l’aspect ludique de l’activité. Ça m’aide à mieux comprendre les choses que je viens juste d'apprendre.
Karter Levesque, un élève à l’École catholique La Renaissance qui aimerait être opérateur de machinerie lourde, abonde dans le même sens. J’aime l’idée des jeux plutôt que de juste aller à une foire de l’emploi.
Avec les informations de Mehdi Bouhadjeb-Hamdani