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Retour à la case départ à la FIQ dans les pourparlers sur la flexibilité

Des banderoles de la Fédération interprofessionnelle de la santé.

Les syndiqués de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) ont tenu des jours de grève l'automne dernier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Plus question pour la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) de faire des compromis sur la mobilité et les salaires des infirmières. Ces nouvelles demandes sont le fruit de la tournée de rencontres que la FIQ a organisée pendant trois semaines au lendemain de l’échec de l’entente de principe.

Après le rejet de l’entente de principe négociée avec le gouvernement, la FIQ reviendra à la table de négociation avec Québec en défendant avec vigueur le statu quo pour les matières locales, a appris Radio-Canada. La FIQ ne compte pas ouvrir de discussions sur les conditions de travail obtenues par chacun de ses 32 syndicats locaux.

Les professionnels en soins, vous savez, dans leur carrière, finissent par travailler dans des spécialités et la pire chose qu’on peut demander à des professionnels en soins, c’est de les changer de département à peu de préavis dans des départements qui ne sont pas formés à des types de clientèles, des types d’unités, explique le vice-président de la FIQ, Jérôme Rousseau.

Le chemin de flexibilité à travers le changement de définition des centres d’activité, pour le moment, ce que les membres nous ont dit, c’est non, renchérit M. Rousseau.

Une nouvelle demande qui viendra directement en conflit avec la volonté du gouvernement d’obtenir plus de flexibilité de la part des 80 000 membres de la FIQ.

Avec l’arrivée en service de l’agence Santé Québec, qui sera le futur employeur unique du réseau de la santé, la FIQ se veut prévoyante et tient à protéger les 32 conventions collectives locales, indique une source.

Le syndicat entend se concentrer sur la réduction des heures supplémentaires obligatoires et les avancées pour les membres qui travaillent à temps partiel.

Les négociations entre la FIQ et le gouvernement doivent reprendre mercredi.

Des demandes salariales ambitieuses

Si la FIQ entend adopter un discours plus ferme sur les conditions de travail de ses membres, le syndicat entend aussi maintenir la ligne dure sur les salaires et les avantages sociaux.

La perte de la prime COVID de 3,5 % passe toujours mal chez les professionnels de la santé. Dans ce contexte, leur syndicat compte bien trouver une façon de rendre celle-ci permanente et de l’ajouter à l’augmentation de salaire de 17,4 % consentie au Front commun.

Selon nos informations, les membres tiennent à ce que la prime soit incluse dans le calcul de leur retraite.

Aucune date n’a encore été déterminée pour un retour à la table de négociation entre la FIQ et le Conseil du Trésor, mais les discussions devraient reprendre dans les prochains jours.

En prenant acte du rejet de l’entente, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, s’était dite déçue du résultat. Elle avait tout de même rappelé aux syndiqués que le contexte et nos objectifs vont demeurer les mêmes, notamment en matière de souplesse.

Le 13 avril, les membres du syndicat ont rejeté à 61 % l’entente proposée après trois jours de scrutin.

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