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Les syndiqués de la SAQ en grève pour améliorer leurs conditions

plusieurs personnes, drapeaux et fanions en main, debout dehors

Les travailleurs de la SAQ en grève à Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Jessica Gélinas

Les 70 employés syndiqués des neuf succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) de la région sont en grève mercredi et jeudi. Ils manifestent devant les magasins de Rouyn-Noranda, Senneterre et Ville-Marie.

Le Syndicat des employés de magasin et de bureau de la SAQ, affilié à la CSN, ajoute de la pression sur Québec afin de faire avancer les négociations qui s’étirent depuis un an.

La précarité d’emploi de ses membres est au cœur de ses préoccupations. Il revendique plus de postes permanents auprès de la société d’État.

On est obligés de débrayer encore pour s'assurer que l'employeur comprenne qu'on doit avoir de la stabilité dans nos emplois. Environ 70 % des employés à la SAQ sont des employés à temps partiel. Ils n'ont aucune prévisibilité. Il est très difficile de se faire un budget quand on ne sait pas quand on travaille. Et ça ne s'améliore pas, alors on veut que ça se règle, affirme Daniel Bernard, délégué syndical pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Le syndicat déplore le fait qu’il faut souvent sept ans à ces employés pour avoir accès à l’assurance collective. Il plaide aussi pour la décentralisation de la préparation des commandes en ligne dans toutes les succursales. En ce moment, elles sont préparées à Montréal.

plusieurs personnes tiennent des pancartes à la main

Insatisfaits de la progression des négociations avec la société d'État, des employés de la SAQ membres de la CSN sont en grève mercredi et jeudi. En Abitibi-Témiscamingue, plusieurs ont tenu un piquet de grève devant la succursale de Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Jessica Gélinas

D'autres grandes chaînes de magasins, c'est le système qu'elles ont et elles fonctionnent bien. À la SAQ, la majorité des succursales sont en mesure de fournir 90 % des produits qui sont offerts en vente sur Internet. Procéder à des commandes dans nos magasins pour que les gens puissent les ramasser, ce n’est pas une activité qui est coûteuse. C’est une activité qui est rentable pour la Société des alcools, puis qui sécurise des emplois en région, estime Daniel Bernard.

Le syndicat se braque aussi contre l’octroi de permis privés d’agence dans les commerces. Cette pratique de plus en plus répandue n’assurerait pas un service d’aussi bonne qualité aux clients ni un aussi bon contrôle de la vente d’alcool, selon lui.

Daniel Bernard craint aussi pour l’avenir des plus petites succursales dans la région.

Il y a déjà quelques années, il a fallu que la succursale de Lebel-sur-Quévillon fasse un combat où les ministres et le gouvernement sont intervenus pour dire à la SAQ : ­‘‘Ne fermez pas ce service gouvernemental, la municipalité est en droit de l'avoir’’. C'est la même chose pour nos municipalités dans le reste de l'Abitibi-Témiscamingue, insiste le délégué syndical.

À moins d’un revirement de situation, une deuxième journée de grève est prévue jeudi.

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