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Visite d’experts pour la reprise de la centrale de Saint-Narcisse

Un barrage hydroélectrique.

Les inspecteurs et les visiteurs ont pu observer des sections visibles et moins visibles des installations mardi.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Une étape importante a été franchie mardi dans le projet de remise en route de la vieille centrale hydroélectrique de Saint-Narcisse. Des experts mandatés par les municipalités du secteur des Chenaux et leurs partenaires ont pu visiter les installations afin d'en évaluer l'état et estimer le coût des réparations qui seront nécessaires.

Avant d’acquérir le barrage, les municipalités, dont Saint-Narcisse et leurs partenaires, incluant au moins une communauté autochtone, veulent connaître l'état de santé des installations.

Hydro-Québec s’est prêtée à cet exercice d'inspection, la société d’État est ouverte à l’idée de céder sa centrale, qui a cessé d’opérer en 2018.

Un barrage et de l'eau.

Le reportage de Louis Cloutier

Photo : Radio-Canada / Andréanne Lemire

Les inspecteurs et les visiteurs ont pu observer des sections visibles et moins visibles des installations, comme la conduite souterraine qui relie le barrage et la centrale située plus bas.

La société en commandite, qui souhaite prendre le relai et opérer la centrale au profit des municipalités membres et de leurs partenaires, a eu droit à une visite transparente, selon le maire de St-Narcisse et préfet de la MRC des Chenaux, Guy Veillette. 

Ce sont différents experts dans les turbines, des experts dans le béton, dans les ouvrages de génie civil et différentes spécialités qui sont allés voir l'état des lieux, indique-t-il. 

On se doute que les acheteurs devront investir massivement pour remettre en bon état la centrale dont l'entrée en service remonte à 1925. Au moment d'annoncer la condamnation et la démolition du barrage, Hydro-Québec l'avait présentée comme étant en état de décrépitude avancé.

Ce qu'on nous disait c'est que les équipements étaient pas mal endommagés. Il y a des choses qui étaient récupérables à l'intérieur comme les turbines. Il y en avait une qui était fonctionnelle. L'autre qui ne l'était pas et qui était à l'arrêt, affirme M. Veillette.

Guy Veillette en entrevue avec Louis Cloutier.

Guy Veillette est maire de Saint-Narcisse, une des municipalités qui souhaite racheter le barrage pour le relancer.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Mais quel serait le coût d'une remise en état de la centrale? Hydro-Québec l’avait évalué à 180 millions de dollars, avant la forte poussée inflationniste qui a suivi la pandémie.

La centrale dispose d'un potentiel de génération de courant de seulement 15 mégawatts. Les repreneurs espèrent augmenter sa capacité. La société en commandite qui prendrait le relai d'Hydro-Québec n'est pas encore officiellement formée. 

En attendant, chacun des partenaires a versé une avance pour que puissent être payés les experts engagés pour ausculter l'ouvrage.

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