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Un élève sur 10 est absent des bancs d’école au Québec

Des élèves prennent des notes dans une salle de classe.

Les voyages en famille et l’anxiété sont parmi les raisons avancées le plus souvent pour motiver ces absences.

Photo : iStock

Radio-Canada

Après la pandémie de la COVID qui a bouleversé la société et les récentes grèves dans le secteur de l’éducation, qui ont perturbé le calendrier scolaire, un élève sur 10 est absent des bancs d'école au Québec, selon des chiffres rapportés par La Presse mardi.

Les voyages en famille et l’anxiété sont parmi les raisons avancées le plus souvent pour motiver ces absences. Une situation qui préoccupe le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. Le 27 mars dernier, 9,57 % des élèves étaient absents. La semaine suivante, soit le 3 avril, ce sont 9,51 % des élèves qui manquaient à l’appel.

Entre ces deux dates, les élèves n’avaient pas cours en raison du congé pascal.

Tableau absentéisme.

Taux d'absentéisme dans les écoles

Photo : Radio-Canada

Chaque journée compte, lance Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal. Même à la veille d’un congé de Noël ou autre, toutes les activités à l’école sont importantes, laisse-t-elle entendre.

Le ministre de l’Éducation ne cache pas sa préoccupation. C’est toute la question de la valorisation de l’éducation, affirme Bernard Drainville interpellant les parents.

Les intervenants à Tel-jeunes, un organisme qui offre un service de clavardage pour et par des jeunes pour des adolescents de 16 et 17 ans, soulignent les défis auxquels font face les écoles et les parents parfois à court de ressources.

Un ado en 2024 a encore besoin de se sentir écouté, compris, explique Alexandra Fiurnier, conseillère en expertise et transfert de connaissances à Tel-jeunes.

Le reportage de Carla Oliveira

Des parents découragés?

On s’inquiétait déjà que les jeunes quittent l’école pour aller travailler sans diplômes. La grève est venue amplifier cette inquiétude, confie Kathleen Legault, présidente de l'Association montréalaise des directions d'établissement scolaire (AMDES) en entrevue à RDI.

Il y a aussi les absences des élèves pour des vacances familiales, qui deviennent de plus en plus fréquentes. Mais ce qui préoccupe le plus Mme Legault est la démission silencieuse. Les élèves peuvent être en classe, mais pour toutes sortes de raison, ne sont pas disponibles à l’apprentissage […]. Ces élèves-là, on ne les voit pas aussi souvent que ceux qui s’absentent.

Kathleen Legault rappelle que la persévérance scolaire est un enjeu de société, où l’école et les parents ont un grand rôle à jouer.

Invité du 15-18, Louis-Philippe Sarrazin, directeur général de l’organisme Perspectives Jeunesse qui opère dans une douzaine d’écoles publiques de Montréal, abonde dans le même sens. Donner du sens à l’école est quelque chose de très important, dit-il.

On essaye d'écouter [les jeunes] au lieu de leur dire quoi faire. Ils savent bien qu’ils doivent être à l’école [...]. On sent que la très grande majorité des parents voudraient voir la situation s’améliorer, ajoute le directeur général de Perspectives Jeunesse.

Avec les informations de Carla Oliveira

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