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Rouyn-Noranda en quête de fonds pour financer le transport collectif

Un autobus de la Ville de Rouyn-Noranda se stationne près d'un trottoir lors d'une journée pluvieuse.

Les autobus de la Ville de Rouyn-Noranda seraient de plus en plus achalandés depuis l'entrée en vigueur de la gratuité.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

La mairesse Diane Dallaire cherche des « solutions » pour améliorer et élargir les services d’autobus à Rouyn-Noranda. À défaut de fonds additionnels de Québec, la Ville a notamment songé à imposer aux automobilistes une taxe sur l’immatriculation.

C’est notamment ce que révèle une lettre transmise à la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, le 8 mars dernier. Mme Dallaire se réfère dans cette lettre au statut de ville-MRC que détient Rouyn-Noranda pour réclamer des pouvoirs d’imposition supplémentaires.

On explore plusieurs solutions, répond en entrevue Diane Dallaire. Nous ne sommes pas sur le point de taxer l’immatriculation. D’ailleurs, c’est un pouvoir qu’on ne détient pas actuellement. 

Longtemps l’apanage de Montréal, le droit de taxer les automobilistes n'est détenu que par une poignée de villes au Québec. 

Le ministère des Affaires municipales avait déjà fermé la porte à Rouyn-Noranda en décembre dernier, ce qui n’a pas empêché la Ville de montrer de nouveau son intérêt pour de tels pouvoirs dans sa récente lettre. 

Transport collectif : à la recherche d’argent

Comme ailleurs au Québec, la mairesse Diane Dallaire demande au gouvernement provincial d’éponger une plus grande part de la facture des services de transport en commun.

Plusieurs élus du Grand Montréal tiennent actuellement le même discours face au « gouffre » financier que représente ce secteur de dépenses. 

Une personne assise à une table à l'intérieur regarde l'appareil, un stylo à la main.

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, décrit le transport en commun comme un incontournable, notamment sur les plans social, économique et environnemental.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

L’idéal serait que le gouvernement injecte davantage de sommes pour le transport collectif [...] Malheureusement, les sommes n’ont pas été augmentées et il y a un manque à gagner pour bénéficier du transport en commun, poursuit Mme Dallaire en entrevue. 

On ne veut pas nécessairement aller de l’avant avec la taxe sur l’immatriculation, mais il faut regarder toutes les possibilités [...] On ne veut pas se limiter dans la recherche de solutions et c’est pour cette raison que nous avons demandé si nous étions admissibles.

Une citation de Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda

La mairesse de Rouyn-Noranda ne se dit pas inquiète pour l’avenir du service d’autobus, gratuit depuis bientôt un an. C'est le seul du genre offert dans la région. Elle ignore toutefois si la gratuité sera reconduite l’an prochain

On est vraiment convaincus qu'on va trouver des solutions convenables pour l’ensemble des citoyens, explique-t-elle. Il y a plusieurs façons de financer ce service. Le transport en commun, c’est l’avenir. On veut étendre le service et on veut maximiser l’offre. Ça entraîne des coûts et c’est pour cette raison qu’on cherche des solutions de rechange. 

Outre le Grand Montréal, la question du transport collectif retient l’attention de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). En février dernier, Mme Dallaire et les 49 maires et mairesses membres du conseil d’administration de l’UMQ ont imploré le gouvernement d’élever le transport collectif au rang de priorité nationale

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