Des affirmations en ligne sur la maladie mangeuse de chair à Yarmouth sont fausses
Santé Nouvelle-Écosse indique qu'une enquête a été menée sur un cas d'infection invasive à streptocoque du groupe A impliquant la maladie mangeuse de chair dans la zone de santé de l'Ouest.
Photo : Radio-Canada / Rebecca Martel
Une publication sur les réseaux sociaux concernant la présence de la maladie mangeuse de chair à l'hôpital régional de Yarmouth contenait des inexactitudes et a suscité « des inquiétudes inutiles au public », déclare le porte-parole de Santé Nouvelle-Écosse.
Brendan Elliott explique que les autorités sanitaires ont pris connaissance de la publication sur la page Facebook Rant & Rave Yarmouth. Le message anonyme, prétendument rédigé par une infirmière, a été partagé par des milliers d'utilisateurs depuis samedi.
On y affirme qu'il y avait cinq patients atteints de la bactérie mangeuse de chair à l'hôpital.
La maladie, aussi appelée fasciite nécrosante, peut avoir différentes causes, y compris une infection invasive à streptocoque du groupe A, précise Santé Nouvelle-Écosse.
L'infection à streptocoque du groupe A (SGA) est considérée comme invasive quand les bactéries se trouvent à des endroits inhabituels du corps, comme le sang ou le liquide entourant le cerveau, ou encore quand elle est à l’origine d’infections graves, comme la maladie mangeuse de chair.
Photo : Associated Press / National Institute of Allergy and Infectious Diseases
Brendan Elliott confirme qu'une enquête a été menée sur un cas d'infection invasive à streptocoque du groupe A impliquant la fasciite nécrosante dans la zone de santé de l’ouest.
Cas de streptocoque agressifs en Nouvelle-Écosse
En janvier, Santé Nouvelle-Écosse a rapporté une augmentation des cas de forme agressive de streptocoque, une tendance observée un peu partout au Canada. Il y a eu 39 cas en janvier et février de cette année, et 10 décès.
À titre de comparaison, il y a eu 16 cas au cours des deux premiers mois de 2023 et 6 décès tout au long de l’année.
Brendan Elliott assure que la Santé publique a pu rejoindre directement tous les contacts des récents cas invasifs de streptocoque du groupe A.
La santé publique s'efforce d'identifier tous les contacts familiaux et ceux qui ont dormi dans la même chambre au cours des sept jours précédant le début de la maladie
, dit-il.
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Il maintient qu’il n’y a aucune épidémie de maladie ou de bactérie mangeuse de chair nulle part dans la province.
Dans certaines situations, la Santé publique peut avoir besoin d'émettre un avis public lorsqu'il y a eu des expositions importantes à des cas de maladies à déclaration obligatoire et que la Santé publique n'est pas en mesure de contacter directement toutes les personnes impliquées
, précise-t-il.
Ces avis informent et éduquent rapidement les autres personnes susceptibles d'avoir été potentiellement touchées par une maladie transmissible, pour garantir leur bien-être.
Avec les informations de Luke Ettinger de CBC
