Une bouée pour étudier la qualité de l’eau de la baie de Sept-Îles
La bouée a été installée le 3 avril dans la baie de Sept-Îles.
Photo : gracieuseté du Port de Sept-Îles
Depuis le début du mois d’avril, une bouée scientifique larguée dans la baie de Sept-Îles collige en temps quasi réel des données sur la qualité de l’eau.
Le projet Enviro-Actions est une initiative du Port de Sept-Îles et du Centre d’expertise industrialo-portuaire (CEIP), lui-même une division de l’Institut de recherche en environnement et en santé au travail (INREST).
Avec la mise à l’eau de la bouée, on est vraiment à l’étape de collecter des données pour pouvoir les analyser et puis mettre des seuils d’alerte qui vont avertir les gestionnaires du port, comme un modèle de veille, si on veut
, précise la directrice de l’environnement et du développement durable du Port de Sept-Îles, Mélissa Sanikopoulos.
La bouée scientifique qui a été installée dans la baie de Sept-Îles.
Photo : Gracieuseté du Port de Sept-Îles
Des données moyennes devront être établies avant de déterminer les seuils de qualité, précise-t-elle.
En prenant des données, on va en avoir à long terme, donc on va pouvoir suivre des paramètres comme la température, probablement amenée à changer à cause des changements climatiques
, ajoute Mme Sanikopoulos.
D’autres installations ont aussi été aménagées en complémentarité avec la bouée. Par exemple, une station a été installée au quai des Croisières et au quai de La Relance du port de Sept-Îles pour surveiller les hydrocarbures en surface.
Veille de l’environnement
Outre étudier la qualité de l’eau, ces équipements serviront aussi plus largement au suivi de la qualité de l’environnement de la baie de Sept-Îles. D’autres installations viendront plus tard également, indique Mme Sanikopoulos.
Des stations pour [surveiller] la qualité de l’air vont être installées au quai des Croisières et de La Relance et il y a également des équipements pour mesurer le bruit sous-marin qui vont être installés quelque part entre les îles
, explique-t-elle.
Enviro-Actions est une continuité d’un projet de l’INREST qui consistait à surveiller l’écosystème de la baie de Sept-Îles.
C’est vraiment pour s’assurer que non seulement dans les activités du port mais aussi dans l’ensemble des activités qui [ont des répercussions dans] la baie de Sept-Îles, il y ait une durabilité
, affirme Mélissa Sanikopoulos.
Ce projet, lancé en mars 2022, s’échelonne sur cinq ans. Le Port de Sept-Îles ainsi que le ministère des Transports et de la Mobilité durable y ont respectivement investi 2,5 et 2 millions de dollars.
